Le Potentiel
06/08/2011
La Commission électorale nationale indépendante (CENI) qui tient au respect du délai constitutionnel pour l’organisation des élections présidentielle et législatives, se trouve buté à un réaménagement de son calendrier. Elle devra déjà le modifier en ce qui concerne le dépôt des candidatures pour l’élection présidentielle et les législatives nationales.
Cette étape annoncée pourtant pour le jeudi 4 août 2011, n’a pas eu lieu, comme initialement prévu, rapporte radiookapi.net. Cependant, la CENI a ouvert des bureaux chargés de la réception et du traitement des candidatures sur toute l’étendue du pays. Ces bureaux vont fournir aux futurs candidats des informations et des dossiers relatifs au dépôt de leurs candidatures.
Selon le vice-président de la CENI, Jacques N’Djoli, cité par la source, la date du début de dépôt de candidatures sera communiquée après l’adoption et la publication de l’annexe à la loi électorale. Le vice-président de la CENI affirme que la période qui précède le dépôt de candidatures sera consacrée à la sensibilisation, à l’information et au retrait des documents relatifs au dépôt de candidatures, notamment un formulaire d’enregistrement des candidatures, un formulaire d’identité, et de curriculum vitae, et un formulaire des lettres de consentement.
Il sied de rappeler que les deux chambres du Parlement réunies sous la direction du président de l’Assemblée nationale, le professeur Evariste Boshab, ont décidé de la convocation d’une session extraordinaire qui commence, ce samedi 6 août, pour se terminer le 4 septembre prochain.
Cette convocation intervient après que le président de la CENI, Daniel Ngoy Mulunda, a envisagé l’éventualité de découpler l’élection présidentielle du 28 novembre et les législatives nationales, au cas où le Parlement n’arriverait pas à avaliser les annexes à la loi électorale avant le 10 août 2011.
Néanmoins, les deux chambres du Parlement ont pu constaté après évaluation du processus électoral en cours, que la loi électorale, promulguée par le chef de l’Etat, ne pouvait être mise en application sans que les circonscriptions électorales, le nombre de sièges ainsi que les annexes y relatifs ne soient votés par le Parlement.
Ainsi, la session extraordinaire qui s’ouvre ce jour, sera axée sur l’approbation des annexes à la loi électorale et la finalisation des arriérés législatives de deux chambres.
Pitshou Mulumba
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