21/10/2011
Les violons ne s’accordent pas entre la Fédération des entreprises du Congo (FEC)/Kamina et le gouvernement provincial du Katanga. Les opérateurs économiques membres de cette organisation patronale accusent le gouvernement provincial du Katanga de bloquer l’avancement des travaux d’entretien de la route secondaire Kamina-Kolwezi, longue de 300 Km.
Ils ont exprimé leur inquiétude, mardi 18 octobre, au cours d’une conférence de presse où ils se sont opposés à la décision de Moïse Katumbi Chapwe de ne réhabiliter cette route qu’après les élections présidentielle et législatives de novembre prochain.
Pour relancer les activités économiques de cette partie du pays, la FEC/Kamina a décidé de lancer les travaux d’aménagement de la route Kamina-Kolwezi grâce aux frais de péage.
En accord avec les autorités du district de Kamina, ces opérateurs économiques ont obtenu des ingénieurs un devis de près de 41 millions de dollars américains pour la concrétisation de leur projet.
Réagissant à Radio okapi, le rapporteur de la FEC/Kamina a expliqué les raisons de leurs pressions sur le gouvernement provincial du Katanga.
‘‘Le gouvernement provincial doit donner sa côte part en mettant à notre disposition des ingénieurs de l’Office des routes (OR) et des agents du ministère des Infrastructures, Travaux Publics et Reconstruction ( ITPR)’’, a estimé Raymond Banzi avant de demander au gouvernement Katumbi d’aider également son organisation dans la récolte les frais de péage auprès des usagers de la route.
Beaucoup d’experts en construction soutiennent également la démarche dela FEC.
‘‘Il faut que la FEC signe un accord avec le gouvernement provincial parce que le projet de cette route aura des incidences économiques normales dans la région’’, a indiqué John Kembe, ingénieur constructeur en bâtiment et grand ouvrage.
La pression des opérateurs économiques est montée d’un cran parce que la route Kamina-Kolwezi est restée la seule voie d’accès vers Kamina depuis que le train de la SNCC est devenu incertain et la nationale n°1 est coupée suite à l’effondrement du pont Kalule nord.
A Radio Okapi, le gouvernement provincial du Katanga reconnaît, sans avancer les chiffres, avoir réalisé 10% seulement des prévisions des travaux d’infrastructure routière durant cette mandature.
Pour l’exécutif provincial du Katanga, ses réalisations sont insignifiantes à cause des faibles ressources financières.
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