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samedi 17 décembre 2011

La Cour suprême de justice cautionne le putsch de "Joseph Kabila"

Congo Indépendant
17/12/2011

Les magistrats de la Cour suprême de justice lors de
la proclamation de la "victoire" de "Joseph Kabila".
Images RTBF

Sous la direction de son premier président Jerôme Kitoko Kimpele, la Cour suprême de justice du Congo-Kinshasa a proclamé "Joseph Kabila" "vainqueur" de l’élection présidentielle du 28 novembre 2011. Les magistrats de cette haute juridiction se rendent ainsi complices d’un coup d’Etat constitutionnel. Les Congolais seraient mal inspirés de compter sur des "pays amis". Encore moins sur la "communauté internationale" pour chasser l’usurpateur. "(...).


En conséquence, proclame élu, président de la République démocratique du Congo, à la majorité simple, Monsieur Joseph Kabila". Ce sont les quelques mots prononcés notamment par le premier président de la Cour suprême de justice, Jerôme Kitoko Kimpele. Pour l’anecdocte, le magistrat a laissé entendre que la Cour a statué au cours d’une audience publique. Etrangement, la proclamation des "résultats définitifs" a été suivie par un silence tonitruant.

La Cour suprême a donc confirmé les "résultats provisoires" publiés le vendredi 9 décembre par la très controversée Commission électorale nationale indépendante (Ceni) donnant au président sortant "Joseph Kabila" et à son challenger Etienne Tshisekedi wa Mulumba, respectivement 48,95 % et 32 % des suffrages. Quelques heures auparavant, cette juridiction avait rejeté la requête introduite par Vital Kamerhe contestant la "victoire" de "Joseph Kabila".

Ces chiffres ont été bruyamment qualifiés de "peu crédibles" par des observateurs tant nationaux qu’internationaux. Et ce suite aux "irrégularités graves" qui ont émaillé ce scrutin qui, de l’avis général, n’a été ni libre, ni transparent. Le Center Carter l’a dit. Les observateurs européens conduits par la députée eurobulgare Mariya Nedelcheva ont fait le même constat. C’est aussi le cas du département d’Etat américain et du Quai d’Orsay.

A Bruxelles, le tout nouveau ministre belge des Affaires étrangères, le MR Didier Reynders, est resté évasif. Interrogé le week-end dernier par les médias, il a précisé que "la Belgique défend des valeurs mais aussi ses intérêts". Il n’a pas exclu de faire le voyage de Kinshasa pour assister à la cérémonie de prestation de serment du "président élu" fixée au 20 décembre. En juin 2006, soit un mois avant le premier tour de la présidentielle, Reynders, alors ministre des Finances, avait rendu visite au président-candidat "Joseph Kabila". But : remettre un "petit cadeau" d’anniversaire. Armand De Decker et Gisèle Mandaïla étaient présents. .

Il faut bien reconnaître que dans ce "concert d’indignations", le Cardinal Laurent Monsengwo Pasinya a été le seul à prendre une position dénuée de toute ambigüité ou langue de bois. Après avoir réclamé sans succès la "vérité des urnes", le prélat catholique a eu, mardi 12 décembre, ces mots au lendemain de la sortie médiatique du président de la Ceni : «A l’analyse des résultats rendus publics par la Ceni ce vendredi 9 décembre 2011, il y a lieu réellement de conclure que ces résultats ne sont pas conformes à la vérité ni à la justice». Depuis lors, l’archevêque de Kinshasa est devenu la cible de la presse kabiliste.

Que va-t-il se passer maintenant? Une chose paraît sûre : "Joseph Kabila" aura difficile à se faire accepter comme "Président élu" de la RD Congo. On aurait tort de sous-estimer ce peuple. A quelque chose, malheur est bon. Habitués à attendre que la communauté internationale trouve des solutions aux problèmes de leur pays, les Congolais découvrent avec stupéfaction l’"indifférence" des "maîtres du monde". Le bras de fer Kabila-Tshisekedi n’empêche manifestement personne à dormir en Occident. Au cours d’un sommet régional tenu à Kampala, les chefs d’Etat de l’Ouganda, de la Tanzanie, du Kenya, du Burundi et de la République Centrafricaine ont salué la "réélection" de "Joseph Kabila". "Ceux qui se ressemblent s’assemblent", dit l’adage.

"Tshi-Tshi" n’a pas tort d’invité le peuple congolais à manifester "pacifiquement" pour faire échec à ceux qui veulent lui voler "sa" victoire. Dans les milieux des Congolais de la diaspora, il y a une prise de conscience. A savoir que la lutte sera longue et impitoyable. La victoire, elle, paraît certaine. En Tunisie et en Egypte, le "travail" de démolition de l’ordre ancien a été l’oeuvre des citoyens de ces pays. La communauté internationale s’est contentée d’accompagner le Changement. Une manière d’aller au secours de la victoire.

En cautionnant le coup de force du président sortant, les hauts magistrats de la Cour suprême de justice du Congo-Kinshasa ont engagé le redoutable pari de subir le jugement de l’Histoire. Tôt ou tard...

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