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lundi 6 février 2012

Des "optimistes impatients" : L'organisation charitable de Bill et Melinda Gates est la plus riche du monde, avec un fonds de dotation de 36,3 milliards de dollars.

L'Echo.be 
04/02/2012 

Paludisme, tuberculose, sida, polio, méningite mais aussi pauvreté et échec scolaire... autant de fléaux que Bill Gates veut éradiquer comme il l'a fait, pendant des années, des concurrents de Microsoft. Avec créativité, passion et, surtout, une stratégie bien affûtée. C'est pour affiner cette stratégie que l'entrepreneur et son épouse Melinda ont rejoint à temps plein, en 2007, la fondation qui porte leur nom. Créée en 1994 avec un don de 94 millions de dollars, la fondation Bill and Melinda Gates (BMGF) est aujourd'hui la plus richement dotée de la planète, grâce notamment à la générosité d'un autre milliardaire philanthrope, l'investisseur Warren Buffett. Le fonds de dotation de la BMGF est de 36,3 milliards de dollars, qui sont à disposition dans le cadre de trois programmes: développement mondial, santé mondiale et enseignement aux Etats-Unis. Aide à l'agriculture en Afrique et lutte contre les pandémies, campagnes de vaccination et recherche médicale fondamentale, microfinance, aide scolaire et réseaux de bibliothèques en ligne, la BMGF finance des centaines de projets à travers le monde qui ont pour but d'offrir une vie saine et productive aux milliards d'individus qui en sont dépourvus. 


La semaine dernière lors du Forum économique de Davos, le fondateur de Microsoft a annoncé une nouvelle contribution de 750 millions de dollars au Fonds mondial contre le paludisme, la turberculose et le sida. Un geste fort à l'attention d'un organisme déstabilisé récemment par des troubles financiers et de management. En montrant encore une fois l'exemple, Bill Gates espère faire des émules. "Les temps sont durs pour l'économie mais ce n'est pas une excuse pour priver d'aide les plus pauvres du monde", a-t-il déclaré à la tribune de Davos. 

Leur Croisade 
Loin d'être un simple philanthrope qui se contenterait de dépenser son argent pour une bonne cause, Bill Gates, en entrepreneur averti, veut tirer un maximum de résultats de ses deniers. Il sait aussi qu'il ne réussira pas seul sa croisade pour sauver le monde. "Son approche est celle d'un catalyseur", explique Duncan Earle, directeur de Macepa, un programme de lutte contre le paludisme et l'un des récipiendaires de l'aide de la Fondation Bill et Melinda Gates. "Les époux Gates veulent investir leur argent là où ils savent qu'ils pourront intéresser d'autres partenaires pour avoir un impact plus important que s'ils avaient agi seuls." L'action de la fondation est aussi conditionnée aux résultats. "Bill et Melinda se déclarent 'des optimistes impatients'. Ils sont pressés que les problèmes solvables soient résolus. Or, dans le cas du paludisme, nous avons un exemple clair d'une maladie sur laquelle nous savons beaucoup de choses. Il manque seulement les moyens et les efforts qui permettraient de l'éradiquer. Le génie de Bill Gates, celui qui a fait de lui un formidable businessman, est son désir de savoir comment les choses fonctionnent et d'utiliser cette information pour améliorer et étendre le système. Il tire son expérience d'avoir construit et développé une grande compagnie", poursuit Duncan Earle. Une grande partie de la réussite de la fondation Bill et Melinda Gates repose sur des partenariats entre le public et le privé, notamment en organisant des rapprochements entre les laboratoires de recherche et développement des grandes universités et des groupes pharmaceutiques. 

"Je tire autant de satisfaction à la tête de ma fondation que quand je dirigeais Microsoft", a un jour déclaré le milliardaire. La passion, qu'il partage avec sa femme Melinda, pour sauver des vies et améliorer le quotidien de l'humanité, est la même que lorsqu'il révolutionnait le monde de l'informatique. "Son engagement au niveau de la substance des choses est assez extraordinaire", poursuit le directeur de Macepa, Duncan Earle, qui a eu l'occasion de travailler directement avec Bill Gates. "Il lit énormément, est très bien préparé, il a un esprit critique voire sceptique qui lui fait tout soupeser. Melinda et lui apportent beaucoup d'intelligence à leur optimisme, ce qui conduit à des tensions productives dans les conversations." 

Bill et Melinda Gates se servent aussi de leur nom et de leur réputation pour faire changer les mentalités. En 2010, ils ont lancé un défi à leurs voisins de la liste Forbes des 400 plus grosses fortunes américaines: reverser au moins 50% de leur fabuleuse richesse à des oeuvres de charité. 

Les architectes de cette promesse de dons ont également l'intention de rallier à leur cause les plus grosses fortunes de l'Inde et de la Chine. Un des buts les plus ambitieux des époux Gates est d'éradiquer le paludisme de la planète de leur vivant. À la question de savoir s'il était toujours optimiste, Bill Gates répondait récemment: "Suffisamment, c'est pour cela que je continue à signer des chèques."

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