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lundi 13 février 2012

Interpellé à l’aéroport de N’Djili : Le gouvernement charge lourdement Jacquemain Shabani

Le Potentiel 
13/02/2012 
Par RICH NGAPI

Débarqué du vol régulier qui devait l’amener en Allemagne, le secrétaire général de l’UDPS, Jacquemain Shabani Lunkoo, devra «collaborer avec la justice congolaise», en répondant à cinq questions précises qui lui ont été posées par les services de renseignement par rapport aux dossiers « compromettants » qu’il détenait par devers lui. C’est la position du gouvernement. 


Une affaire de « passeport périmé » en appelle une autre. Le dossier du secrétaire général du principal parti d’opposition, l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), se corse davantage. Interpellé dans la nuit du mardi 7 février 2012 à l’aéroport international de N’Djili, juste au moment où il s’apprêtait à prendre son avion pour la République fédérale d’Allemagne, Jacquemain Shabani Lunkoo est sommé de répondre à cinq questions précises à lui poser par le gouvernement. Il lui est reproché de transporter un deuxième passeport en plus du sien, ainsi que des documents jugés « subversifs ». Cette précision est du ministre des Communications et médias, porte-parole du gouvernement, Lambert Mende Omalanga. 

En effet, au cours d’un point de presse tenu le samedi 11 février 2012, Lambert Mende a présenté à la presse les preuves des documents jugés « subversifs » que détenait Jacquemain Shabani. « M. Shabani a été trouvé porteur d’un passeport périmé d’un tiers, le nommé Kanku Patrick ». Comment, lui, Me Shabani, tout avocat qu’il est, pouvait ignorer qu’on ne trimballe pas un document diplomatique d’un tiers sans l’avoir préalablement déclaré aux services compétents ? Soit. 

C’est après cet incident que l’histoire se corse, se complique et devient plus intéressante. Les services de la Direction générale des migrations (DGM) se décident de fouiller systématiquement cette personnalité politique. Jacquemain Shabani devra donc répondre à cinq questions relatives à ses « dossiers compromettants ». 

Cinq questions embarrassantes 
Première question : le ministre a présenté un dossier que transportait le secrétaire général de l’UDPS, contenant plus de 127 photos sur 69 pages qui indiquent des crimes commis en RDC. « L’ennui, c’est que la justice congolaise ne les reconnaît pas », a dit Lambert Mende. Donc, Shabani doit donner des légendes sur chaque photo de ces crimes, en indiquant leurs lieux, les dates, les noms des victimes et, éventuellement, leurs auteurs. « Nous lui demandons de collaborer avec la justice congolaise avant d’aller à l’extérieur », a insisté le ministre. 
Deuxième question : on a retrouvé, dans l’ordinateur portable de Me Shabani, la matrice d’un tract qui circule ce dernier temps dans des camps militaires invitant les militaires à désobéir aux ordres de leurs supérieurs hiérarchiques. Est-il l’auteur de ce tract ? 

Troisième question : il a été retrouvé, dans son appareil cellulaire de marque Samsung, des SMS dont celui-ci : « Salut SG, dites au président de négocier avec le chef d’état-major ; il est prêt à vous aider… ». « Nous voudrons que Shabani aide la justice militaire de dénoncer ce chef d’état-major qui collabore avec un parti politique », a insisté le porte-parole du gouvernement. 

Quatrième question : une photo où l’on voit deux militaires en train de traîner des cadavres. Selon le ministre Mende, cette photo a déjà fait le tour du monde ; elle représente des crimes commis récemment dans un pays d’Afrique de l’Ouest. « Nous sommes là devant un cas d’imputation dommageable vis-à-vis de la Garde républicaine », a encore déclaré le ministre. 

Cinquième question : un message dans son téléphone qui parle de l’assassinat futur du président Joseph Kabila. « Qu’on l’aime ou pas, on ne peut accepter l’assassinat d’une personne », a martelé Lambert Mende, qui a souhaité que le propriétaire dudit téléphone s’explique sur la portée d’un tel message. 

Libre, mais ne peut quitter le pays 
Sur les conditions de sa détention, le ministre a apporté des clarifications selon lesquelles M. Shabani n’a pas passé plus de trois heures à partir de son débarquement de l’aéroport. 
Mais où se trouve présentement le numéro deux de l’UDPS ? « Il est libre des mouvements en attendant qu’il fournisse des réponses aux questions qui lui ont été posées. Seulement, il lui interdit de quitter le pays », a précisé Lambert Mende. 
Avait-il été torturé pendant sa détention ? « Non », a répondu le porte-parole du gouvernement. « Nous avons été accusé d’avoir torturé M. Shabani. Selon les témoignages du ministère de l’Intérieur, il n’y a pas de fractures, mais des ecchymoses sur une main et sur le front. Ceci puisque Shabani a brutalisé un agent de la DGM, malheureusement, ce dernier a voulu se rendre justice en ripostant… l’agent en question est sanctionné », a-t-il dit. 

Donc, selon le ministre de la Communication, il ne s’agit pas des tortures mais d’une bagarre entre Shabani et l’agent de la DGM. 

De leur côté, les cadres de l’UDPS se refusent à tout commentaire avant la réaction de leur secrétaire général qui, selon Albert Moleka, Directeur de cabinet de Etienne Tshisekedi, serait conduit dans un établissement de soins pour y être traité.

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