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mardi 21 février 2012

La France finance un projet de santé de 8 millions d’euros à Kinshasa

Digital Congo 
20/02/2012 

C’est la première convention qui intervient dans le domaine social après l’investiture du Président Joseph Kabila pour son deuxième mandat placé sous le signe du social. 

Le Vice-ministre des Finances, M. Mbitso-Ngedza Joas, et l’ambassadeur de France en RDC, M. Luc Hallade, ont signé samedi, au ministère des Finances, une convention de financement de huit millions d’euros (8.000 000 Euros) au bénéfice du projet « Mères et enfants de Kinshasa » (PROMEKTN). Le vice-ministre Mbitso-Ngedza a qualifié cette cérémonie de significative à double titre. « C’est la première convention qui intervient dans le domaine social après l’investiture du Président Joseph Kabila pour son deuxième mandat placé sous le signe du social. 


Il s’agit, en outre, d’une consécration d’efforts consentis par les gouvernements Français et congolais », a-t-il expliqué. Ce don va bénéficier au peuple congolais en général et aux kinois en particulier et vise à réduire la mortalité maternelle et infantile ainsi que les dépenses de santé pour les ménages les plus démunis, a-t-il relevé. Il a reparti ce financement en trois composantes dont, 1.800.000 euros pour le renforcement des capacités, 1.500.000 euros pour l’appui à la Clinique Ngaliema, 4.400.000 euros au Centre hospitalier Monkole et 300.000 euros pour les imprévus, ajoutant qu’il est étalé sur trois ans, de 2012 à 2015. 

« Pour l’ambassadeur français Luc Hallade, le projet est destiné à améliorer la santé de la population, en particulier celle des Mères et enfants, à travers le développement d’une offre de soins de qualité et accessibles aux démunis ». Financé par l’Agence française de développement (AFD), ce projet, a affirmé le diplomate français, vise quatre objectifs à savoir améliorer les capacités du ministère de la Santé à encadrer le système hospitalier, accompagner le renforcement des compétences en gestion hospitalière, améliorer l’offre des soins dans deux hôpitaux, Ngaliema et Monkole, reconnus pour leur qualité à Kinshasa, et faciliter l’accès aux soins des plus démunis. 

Il a soutenu que la situation du système de santé et l’état de santé des populations en RDC sont des préoccupations majeures. Par ailleurs, M. Hallade a estimé que les deux hôpitaux sont des maillons importants du système hospitalier en tant que prestataires de soins spécialisés de qualité et lieux privilégiés de formation des étudiants en médecine et en soins paramédicaux. 

Ainsi, le projet s’inscrit dans les objectifs de réforme hospitalière en cours, mettant l’accent sur l’amélioration de la gestion hospitalière et la qualité des soins. La France se félicite de la volonté de réforme affichée par le gouvernement congolais, soulignant que le projet « ROMEKIN » vient en complément d’une contribution du gouvernement français de 1,4 million de dollars aux activités du bureau de l’OMS en RDC. 

Ce double financement consolide, a-t-il estimé, le partenariat entre les deux pays afin de répondre au double défi de réduction de la mortalité maternelle et infantile, paraphrasant le vice-ministre. Il a rappelé que la France a pris l’engagement, lors du sommet de G8 de Muskoka en 2010, de consacrer annuellement 100 millions d’euros, entre 2011 et 2015, au financement des programmes de santé maternelle et infantile dans dix-huit pays prioritaires, dont la RDC. 

Le ministre de la Santé, bénéficiaire de ce don, M. Victor Makwenge Kaput, a déclaré, quant à lui, que cette convention relance la coopération entre la RDC et la France. Il a saisi cette opportunité pour remercier ce dernier pays de sa réponse prompte à ce projet visant à améliorer la qualité des soins et leur accessibilité aux populations les plus vulnérables. Les besoins sont énormes et les défis sont incommensurables, a conclu le ministre de la Santé.

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