21/02/2012
Timothée Kombo Nkisi (au centre), Patrick Muyaya et Dialo Mukula
quittent la session pleinière de l'Assemblée nationale
à Kinshasa le 16 février 2012.
AFP PHOTO / Junior D. Kannah
Thimotée Kombo a été exclu de son parti, l'UDPS (Union pour la démocratie et le progrès social) pour avoir accepté la présidence du bureau provisoire de la nouvelle Assemblée nationale. Mais la décision ne fait pas l’unanimité, et certains demandent au leader du parti, l'opposant historique Etienne Tshisekedi wa Mulumba, de s'exprimer ouvertement.
Thimotée Kombo et l’UDPS (Union pour la démocratie et le progrès social), c'est terminé, et c'est le parti qui en a décidé. Sa faute : avoir participé jeudi à la séance inaugurale de la nouvelle Assemblée nationale et en avoir été désigné président du bureau, en raison de son âge puisqu’il est le doyen des élus de cette chambre.
C’est flagrant et c’est grave, ont estimé certains collègues deThimotée Kombo, au sein du parti. « L’UDPS n’est pas concerné par ce forum illégitime issu des manipulations du laboratoire de Daniel Ngoy Mulunda, le président de la Céni [Commission électorale nationale indépendante] », a ainsi déclaré Raphaël Kapambu, le secrétaire national chargé de la communication, le même qui a annoncé l’exclusion de Thimotée Kombo de l’UDPS.
Mais cette politique de la chaise vide ne fait pas l’unanimité au sein du parti. D’autres militent pour la présence effective des élus de l’UDPS au Parlement, désireux de porter le combat de la démocratie à l’intérieur même des institutions. Les deux camps attendent qu’Etienne Tshisekedi tranche. Et même en cas d’exclusion, la loi permet aux élus de demeurer au Parlement tant qu’ils n’auront pas adhéré à un autre parti.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire