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samedi 2 juin 2012

Rwanda: l'affaire des missiles français Mistral relance le débat sur l'attentat contre Habyarimana

RFI 
02/06/2012
Le juge Trevidic, juge d'instruction au pôle antiterroriste
 et chargé du dossier de l'attentat contre l'avion
du président rwandais Habyarimana en 1994,
le 5 janvier 2010. France Inter Par RFI
Le journal Libération a publié ce 1er juin des éléments d'un rapport de l'ONU qui indiquerait la présence de missiles français, interdits à la vente, sur le territoire rwandais en 1994 au moment de l'attentat contre l'avion du président Habyarimana. Depuis, toutes les enquêtes se sont concentrées sur le lieu du tir des missiles et pour la première fois, c'est le type d'armes qui pourrait faire débat. 

Depuis l'attentat, toutes les investigations suivent la même piste : l'utilisation de missile soviétiques de type SAM16, missile sol-air, très répandu dans la région. 


Le document de dix pages à en tête de l'ONU, qui n'est pas authentifié, indique la présence sur le territoire rwandais de 15 missiles français, des mistrals. 

Pour Maitre Léon Lef-Forster, avocat des inculpés du FPR proche de Kagamé, ce document entraine une série de questions : « C’est un document tout à fait passionnant, dit-il. Quel est le circuit réel du passage de ces armes ? A qui ont-elles été confiées ? Où se trouvaient-elles entreposées et si elles ne font pas partie des missiles, qui a pu participer à l’attentat contre le président Habyarimana? ». 

A l'opposé, l'avocat de la veuve du président assassiné, Bernard Maingain, estime que ce document ne met pas en cause la thèse du rapport du juge Trévidic. Pour lui, ce sont des missiles soviétiques qui ont été utilisés pour commettre l'attentat. « Ce scoop, déclare-t-il, c’est une communication qui vient tenter de jeter un doute sur la conclusion qui est toujours apparue essentielle dans le rapport d’expertise, à savoir le type de missile utilisé SAM 16, qui est la signature criminelle du FPR ». 

Si elle est était établie, la présence de ces missiles français au Rwanda ne veut pas dire qu'ils ont été utilisés pour commettre l'attentat. Le juge Trévidic doit donc impérativement confirmer ou non l'authenticité du document publié avant de décider s'il lance de nouvelles investigations. 

L’ONU EMBARRASSÉE PAR LE DOCUMENT 
Avec notre correspondant à New-York, Karim Lebhour 

Ce document daté de 1994 est embarrassant pour l’ONU. L’authenticité ne fait guère de doutes mais l’ONU se refuse à la confirmer, s’abritant derrière la procédure judiciaire en cours sur le sol français dans l’attentat contre le président Habyarimana. 

Si la vente de ces missiles aux forces rwandaises est illégale au regard du droit français, en revanche rien dans la loi internationale ne l’interdisait. L’embargo sur les armes à destination du Rwanda n’a été mise en place qu’en mai 1994, un mois après le début du génocide. L’ONU n’avait donc pas de raisons de s’alarmer. 

En revanche, le fait que les forces rwandaises possédaient des missiles français est une information nouvelle dans l’attaque contre l’avion d’Habyarimana, or cette information n’apparaît apparemment pas dans les rapports de l’ONU sur cet attentat. Au mieux, l’ONU se serait rendue coupable de négligences.

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