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mercredi 11 juillet 2012

RDC - Pourquoi on ne se marie pas sans calcul

Slate Afrique 
10/07/2012

«Ma vie va changer. Je vais demander quatre vaches. Chacune vaudra 2.000 dollars et, avec ça, je m’achèterai une voiture!», ce sont les espoirs que Jean-Pierre fonde dans les futures noces de sa fille rapporte le site Syfia Grands Lacs. 

Ce Congolais transmet ses exigences à son «porte-parole» chargé de mener les négociations avec la famille du prétendant. Bien souvent, le montant de la dot est insurmontable pour le jeune homme. 


Si bien que de plus en plus de couples s'affranchissent de ces traditions très fortes à Goma, à l’est du Congo.  

Ils préfèrent alors vivre en concubinage, sans la bénédiction des parents. Théodore, 29 ans, raconte à Syfia Grands Lacs: 

«Je vis avec ma fiancée, et non ma femme, à cause de ma belle-famille qui a exigé une somme exorbitante qu’il me faudra au moins quatre ans pour trouver. 

Le peu que j’avais, ils ne l’ont pas voulu. Et attendre, c’est trop long. Alors nous avons décidé, avec ma fiancée, de vivre ensemble sans leur accord. Le reste viendra après.» 

Les intéressées, elles, voient la chose de deux manières: 

Il y a celles qui, comme la fiancée de Théodore, s’insurgent contre cette coutume qui laisse leur futur mari exsangue: 

«Pour honorer la famille, les parents ont droit à un cadeau, c’est vrai. Mais, il ne faut pas que cela soit exagéré! Moi, j’ai suivi mon fiancé pour deux raisons: d’abord par amour, et puis parce qu’il a quand même voulu donner le peu qu’il possède à ma famille. 

Mais, mes parents en veulent plus! S’il parvenait à verser tout ce qu’on lui demande, comment subviendrait-il ensuite à mes besoins?» 

D'un autre côté, certaines fiancées se font les complices de l’avidité de leurs parents et n’ont aucun scrupule à faire débourser leur futur époux: 

«Pour que mon mari me considère et m’attribue une grande importance, il doit me doter avec beaucoup d’argent. Estime Hélène, étudiante à l’université de Goma. 

Et mes parents vont en profiter pour se payer une parcelle au centre-ville. Ils ont souffert pour m’élever et payer mes études. Il faut qu’ils profitent de cette occasion!» 

Mais à ce jeu, elles peuvent tout perdre. Et le fiancé qui par découragement renoncent à les épouser et les chances de mariage qui s'amenuisent avec le temps. 

«J’ai raté mon mariage à cause d’une dot trop élevée. Deux ans après, les garçons me négligent…», regrette Gisèle. 

Du coup, les familles songent à mettre de l’eau dans leur vin pour éviter d’avoir de vielles filles qui restent à la maison. 

«Le monde a changé. Nous ne devons pas penser qu’à l’aspect matériel. Cela ne donne aucun avantage à notre fille qui va finir par rester seule», explique un vieil homme expérimenté.

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