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mardi 28 août 2012

Violence : Insécurité au Sud-Kivu : Le ras-le-bol du docteur Denis Mukwege

Congo Independant 
28/08/2012

Le ministre Didier Reynders et le docteur Denis Mukwege visitant l’hôpital de Panzi. 
Photo AFP tirée de LLB 

Recevant le chef de la diplomatie belge, Didier Reynders, jeudi 23 août, à l’hôpital Panzi à Bukavu, Denis Mukwege, médecin-directeur, a dénoncé, dans une interview accordée à la Libre Belgique, datée 25 août 2012, «le manque de volonté politique» tant au niveau de Kinshasa que de la «communauté internationale» pour mettre fin aux violences dont sont victimes les femmes et les enfants de la part des bandes armées qui fleurissent dans les deux provinces du Kivu en général et au Sud Kivu en particulier. 


Parmi les missions essentielles d’un Etat, il y a la sécurité des personnes et des biens et la défense des frontières nationales des invasions extérieures. Depuis la guerre civile rwandaise de 1994 suivie en octobre 1997 par la guerre dite de «libération» menée par l’AFDL (Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo-Zaïre), les deux provinces congolaises du Kivu baignent dans une anarchie quasi-totale.  

Profitant de la faiblesse d’un Etat incapable de déployer son autorité sur l’ensemble de son territoire, des bandes armées nationales et internationales y font leur loi. Les pouvoirs publics ne parviennent plus à restaurer l’autorité de l’Etat. Conséquence, il ne se passe pas un jour sans que les médias congolais ou des organisations non gouvernementales internationales rapportent des cas de viol ou de meurtre dont les victimes sont aussi bien des adultes que des petits enfants. Des actes criminels dont les auteurs restent impunis. Cela fait bientôt seize années que cette situation perdure. 

Recevant le ministre Reynders, Denis Mukwege, lauréat d’un Prix Roi Baudouin, n’a pas caché sa «fatigue» de voir «défiler» des «délégations ministérielles» dans ce centre hospitalier sans que ces visites apportent une embellie au plan sécuritaire. Mukwege s’est interrogé sur les causes du désordre sécuritaire qui règne au Sud Kivu «depuis seize ans». «Le commun des mortels, ici, ne comprend pourquoi on se bat, pourquoi on se fait tant de misère», a-t-il déclaré. Pour lui, «la réalité c’est que c’est une guerre pour les ressources naturelles du pays». Après avoir dénoncé «un manque de volonté politique» tant au niveau national que de la «communauté internationale», Mukwege n’a pas hésité d’égratigner la Monusco dont la présence massive ne contribue pas à un regain de sécurité dans cette partie du pays. 

A en croire ce médecin, l’hôpital de Panzi reçoit chaque jour «6 à huit femmes violées par jour». Et que la patiente la plus jeune est une fillette de quatre ans. Pour lui, les atrocités qui ont lieu dans cette partie du Congo constituent «une stratégie de guerre, de destruction sociale, psychologique des familles». Selon lui, les femmes victimes de ces viols sont convaincues que le «but» est «de les faire partir de leurs villages». Docteur Denis Mukwege sera-t-il entendu dans ce Congo-Zaïre où le bien-être de la population n’a jamais fait partie des priorités des gouvernants successifs ? Issa Djema

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