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mardi 11 septembre 2012

RDC-FMI : les « surdoués » de nouveau recalés

Le Potentiel
10/09/2012

Merci à Roger


L’avenir du second Programme économique du gouvernement (PEG 2) se joue en ce mois de septembre à Washington où le Conseil d’administration du Fonds monétaire international doit se prononcer sur les 4è et 5èmes revues de ce programme, conclu en décembre 2009. A Kinshasa, on retient son souffle. Mais, apparemment, rien n’est encore gagné. Le respect des critères quantitatifs du PEG 2 jusqu’à fin août 2012 n’a que peu d’influence sur la décision du FMI. Maintes fois reportées, les conclusions des 4è et 5èmes revues ne sont pas acquises. Les « surdoués » de Matata pourraient à nouveau être recalés par le FMI. 


Entre la RDC et le Fonds monétaire international, ce n’est pas encore le divorce. Mais, ce n’est pas non plus le grand amour. Le retard pris par le Conseil d’administration du FMI pour boucler les revues, encore en suspens, notamment les 4è et 5èmes, soulève bien des interrogations. Deux ans se sont écoulés sans que l’institution financière internationale ne se hâte de libérer la voie tracée dans le programme qui le lie depuis décembre 2009 à la RDC. Si jusqu’à la 3ème revue, la RDC a pu passer le cap, moyennant diverses dérogations du Conseil d’administration, cela ne semble pas être le cas pour les 4è et 5èmes revues. Pourquoi le FMI tarde à se prononcer ? That is the question. 

Au départ, le FMI avait exigé de la RDC la publication des contrats miniers signés par la Générale des carrières et des mines (Gecamines) et la Société de développement industriel et minier du Congo (Sodimico) avant de se prononcer, particulièrement, sur la 4ème revue du Peg 2. Sur papier, rien ne devait vraisemblablement obstruer la voie, la RDC ayant rempli tous les critères quantitatifs du PEG 2. Cependant, le FMI est resté de marbre, dans l’attente des explications sur des contrats de cession d’actifs signés par ces deux sociétés commerciales, entièrement contrôlées par l’Etat congolais. 

Acculé de toute part, et par souci de sauver un programme durement négocié pendant trois ans, après la fin brutale du PEG1, le 31 mars 2006, la RDC a fini par se plier aux exigences du FMI, en publiant sur le site du ministère des Mines les contrats mis en cause. A Kinshasa, l’on espérait obtenir gain de cause. Rien n’est venu. Il en est de même de la 5ème revue du PEG 2, également soumise à de dures contraintes du FMI. L’avenir du PEG 2 se joue donc autour de ces deux revues. A Kinshasa, le gouvernement continue de compter sur la bonne tenue des indices sur le plan macroéconomique où de principaux indicateurs du PEG 2 sont présentés comme étant au vert. Et que, pour les critères quantitatifs, la RDC évoluerait dans les marges fixées dans le PEG 2. Jusqu’à fin août 2012, il est fait état du taux de change et du taux d’inflation. Malgré ce beau tableau, le FMI ne se montre pas convaincu. A Kinshasa, on espère un dénouement heureux avant les prochaines Assemblées annuelles du FMI et de la Banque mondiale, prévues à Tokyo (Japon) du 9 au 12 octobre 2012. 

Les nouveaux préalables 
Des nouvelles en provenance de Washington, siège du FMI, renseignent que le Conseil d’administration du FMI a promis d’inscrire le dossier à son Conseil d’administration, prévu courant septembre. Le FMI est déterminé à lever le bouclier qui plombe encore le PEG 2. Mais, tout dépendra de l’attitude de Kinshasa. Car, la prise en compte du dossier RDC en ce mois de septembre au Conseil d’administration du FMI pour la conclusion des 4è et 5èmes revues du PEG 2 est conditionnée par deux préalables. Le premier est lié au budget 2012. Le FMI exige de la RDC la révision de ses principales orientations pour conformer la loi financière 2012 aux exigences de la Facilité élargie de crédit, programme sur lequel est calqué le PEG 2. Le deuxième touche, une fois de plus, au secteur minier. Il s’agit de la publication du contrat sur la Congolaise des mines et de développement (COMIDE), partenariat dans lequel est impliquée la Gecamines. 

Au niveau du gouvernement, des équipes d’experts, renseignent des sources concordantes, travaillent sur le dossier dans l’espoir d’aligner, dans la mesure du possible, la programmation financière du PEG 2 avec la loi financière 2012. Mais, au FMI, l’on reste circonspect, rapportent plusieurs sources. En effet, le FMI voudrait se convaincre de la volonté du gouvernement d’évoluer dans le sens du PEG 2 à la lecture du projet de loi des finances 2013 qui sera présenté au Parlement durant la session de septembre. Or, sur papier, c’est peu probable que le gouvernement remplisse, avant les prochaines Assemblées annuelles du FMI et de la Banque mondiale, les nouvelles exigences du FMI. 

D’ores et déjà, il faut craindre le pire – pourtant inévitable au regard de l’évolution des faits. La conclusion des 4è et 5èmes revues du PEG 2 n’est pas pour demain. En multipliant des conditionnalités, le FMI envoie un message que, malheureusement, Kinshasa peine à décrypter. L’on est donc parti pour un nouveau recalage. Est-ce que les « surdoués » feraient preuve de leur super intelligence un miracle et faire sauter le verrou qui obstrue la voie du programme conclu en décembre 2009 avec le FMI ? Pas évident. Raison pour laquelle ils vont essuyer un nouveau revers.

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