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lundi 1 octobre 2012

A la Une : l’Algérie face à la crise malienne

01/10/2012


Alors que les préparatifs diplomatiques et militaires se poursuivent en vue d’une intervention de la Cédéao au Mali, l’Algérie manœuvrerait en coulisses pour tenter une médiation… C’est du moins ce qu’affirme le site d’information TSA, Tout sur l’Algérie. « Au moment où l’option militaire semble inévitable au Mali, l’espoir d’une solution politique ne semble pas définitivement écarté, estime en effet TSA. Selon des sources concordantes à Bamako, citées par l’AFP, des représentants d’un des groupes islamistes armés qui contrôlent le nord du Mali depuis six mois, le mouvement Ansar Dine, ont “très récemment” rencontré à Alger un officiel malien », rapporte le site d’information. Et en effet, poursuit TSA : « une source gouvernementale algérienne a confirmé l’information. “Oui, l’Algérie a initié un processus de dialogue entre Maliens, affirme cette source. Pour nous, le plus important, c’est d’isoler les groupes maliens qui ont des revendications légitimes des narcotrafiquants du Mujao et des terroristes d’Aqmi. Ces derniers doivent être combattus sans relâche”. » 


Alors, « parmi les membres de la délégation, précise TSA, figurent notamment Amada Ag Bibi – un proche du chef d’Ansar Dine, le Touareg malien Iyad Ag Ghali –, Ag Wissa, chef d’état-major d’Ansar Dine, ainsi qu’un élu du Nord. (…) Cette délégation, qui se trouvait toujours à Alger samedi, est donc en quête d’une solution de paix dans la région. » 

Ces informations sont reprises ce matin par le quotidien français Libération. « Négociations parallèles à Alger sur le Nord-Mali », titre le journal qui relève que « devant l’incapacité de l’exécutif malien à s’entendre, l’Algérie, craignant une intervention militaire à ses portes, a décidé de s’en mêler. » 

Libération qui précise qu’Alger, « acteur incontournable, ne souhaite pas un déploiement des troupes de la Cédéao au Nord-Mali, donc le long de sa frontière sud. Surtout si ces dernières sont soutenues par les puissances occidentales, dont la France. » 

La crainte d’une déstabilisation du régime ? 
« Pourquoi l’Algérie ne veut pas intervenir au Sahel », c’est justement l’interrogation soulevée par le site d’information Slate Afrique. « D’abord, explique-t-il, l’Algérie voit d’un mauvais œil le retour de l’Otan dans la région, celui de la France et des Etats-Unis. (…) Des militaires occidentaux au flanc sud, ce n’est pas une bonne chose pour une Algérie déjà cernée : à l’ouest, un Maroc pas très ami, un Sahara occidental instable par définition ; à l’est une Tunisie qui ressemble à l’Algérie des années 90 et une Libye chaotique. En face, un Occident qui veille sur sa sécurité d’approvisionnement en gaz et en pétrole. » 

Mais surtout, relève Slate Afrique, si l’Algérie ne veut pas s’impliquer militairement au Sahel, c’est « par crainte d’une éventuelle déstabilisation du régime ». Un régime algérien, « vieux, soupçonneux, paranoïaque mais aussi très intuitif, prudent et calculateur », relève encore Slate Afrique. Et, pour lui, « engager l’Algérie dans une guerre physique au Sahel pourrait l’entraîner, en externe à faire des alliances, briser son idéologie hyper-nationaliste anti-occidentale, alerter le Maroc et… surtout voir émerger peut-être une nouvelle caste de chefs militaires qui auront de nouvelles armes, de nouvelles troupes et une nouvelle autorité. Il ne faut pas oublier qu’en Algérie, remarque Slate Afrique, le régime est une régence de décolonisateurs en chefs. L’armée y a le poids le plus lourd mais aussi le plus surveillé. D’ailleurs, le pouvoir se méfie tellement de lui-même que le poste de ministre de la Défense a été supprimé. » 

Sous pression ? 
Voilà pour l’analyse de Slate Afrique. Sur place, la presse algérienne campe sur son nationalisme habituel. Ainsi, s’exclame le quotidien Liberté, « jamais l’Algérie n’a été sous pression comme elle l’est depuis l’installation d’Aqmi au nord du Mali, mais surtout depuis la fin officielle du conflit libyen. Les pays occidentaux, mais aussi leurs sous-traitants dans la région sahélo-sahélienne, veulent forcer la main à Alger pour s’engager militairement dans le bourbier malien. Pourtant, relève Liberté, depuis l’apparition du terrorisme au Sahel, l’Algérie n’a de cesse déployé des efforts, diplomatiques et militaires, en vue de faire face à cette menace. Un travail titanesque a été fait pour convaincre les pays du Sahel de la nécessité de travailler ensemble pour juguler cette menace commune. Des mécanismes ont été adoptés et mis en place, avec la bénédiction des puissances occidentales. Ceci, pour l’apparence, parce que dans les coulisses chaque pays tirait les ficelles et faisait ses propres comptes. » 

En tout cas, sur le terrain, les préparatifs semblent se poursuivre en vue d’une intervention armée. Dernière information en date : « des armes lourdes françaises viennent d’être acheminées au Burkina Faso ». C’est ce qu’affirme le site d’information Koaci, cité par de nombreux médias maliens. « Ça bouge au niveau du camp militaire de Kamboisne non loin de Ouagadougou au Burkina Faso, affirme-t-il. En effet, de sources militaires burkinabès dignes de confiance, on apprend que des convois transportant des armes lourdes auraient été acheminés par avions Transall ces derniers jours par l’armée française. Ces derniers, précise encore Koaci, pourraient venir d’Abidjan où la France tient une position stratégiquement favorable pour la logistique militaire sous-régionale. »

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