04/10/2012
Défilé de la police à Kisangani, décembre 2010.
Un capitaine de la Police nationale congolaise (PNC) a été tué et sa femme grièvement blessée par balles, dans la nuit de lundi à mardi 2 octobre, au quartier Makelele de Bandalungwa à Kinshasa. Selon la famille des victimes, le capitaine Nkulu Ilunga a été attaqué par trois personnes armées non autrement identifiées.
Les assaillants ont débarqué, lundi aux environs de minuit. Ils sont entrés de force dans cette résidence où ils ont tiré à bout portant sur le capitaine et son épouse, selon la famille du défunt.
L’officier est mort sur-le-coup. Tandis que son épouse, grièvement blessée, a été admise dans un hôpital de la place.
Un enquêteur de l’ONG La Voix de sans voix, Olivier Kungwa, a estimé que ce crime s’apparentait à «un règlement des comptes» et qu’il serait lié aux activités extraprofessionnelles que menait le capitaine Nkulu Ilunga.
«Les criminels, après leur forfait, ont crié à la victoire, selon les informations que nous avons reçues», a poursuivi Olivier Kungwa. Il a interpellé les autorités du pays:
«Il faut d’abord diligenter une enquête afin de faire la lumière sur cet assassinat et éventuellement sanctionner les commanditaires et coupables. En plus, il faut prendre en charge sa femme, qui lutte entre la vie et la mort.»
Tout en regrettant cette situation, la police a dit avoir ouvert une enquête à ce sujet.
La VSV a, par ailleurs, appelé les pouvoirs publics à «renforcer la sécurité dans la ville de Kinshasa, avec des patrouilles mixtes, en vue de mettre hors d’état de nuire tous les criminels et leurs complices.»
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