04/10/2012
Le régime rwandais vient d’être sommé pour la première fois par le gouvernement américain de condamner sans plus de détours et publiquement le M.23 qui déstabilise l’Est de la RDC, du fait de l’unanimité qui se constate dans la communauté internationale reconnaissant que c’est le Rwanda qui soutient la bande des terroristes dudit M23
« Le M23 est dirigé par des personnes qui sont accusés par la CPI et qui sont accusés de violations graves des droits de l'homme, et cela ne devrait pas être trop demander au gouvernement du Rwanda de le faire », a précisé Carson.
Les rebelles disent qu'ils se battent pour essayer d'assurer la pleine application d'un accord de paix mettant fin 2009 à une rébellion précédente que les experts de l'ONU ont déclaré également avoir été soutenue par le Rwanda.
Contacté pour une réaction après les commentaires de Carson, un responsable du ministère rwandais des Affaires étrangères a redirigé l’agence Reuters vers les commentaires du président Paul Kagame niant les accusations de son pays sur le soutien aux rebelles faites lors d'une réunion de l'ONU à New York la semaine dernière.
Kagame et le président congolais Joseph Kabila s’étaient rencontrés en marge de l'Assemblée générale de l'ONU, mais aucune percée n’a été faite.
Kagame a déclaré la semaine dernière que « la résolution de la crise ne sera pas possible si la communauté internationale continue de définir la question de manière erronée ».
Une force de proposition africaine qui serait neutre et chargée d'éliminer tous les rebelles opérant dans l'Est du Congo n'est pas encore concrétisée.
Carson a dit que Kabila avait également le devoir d'assurer la paix et la stabilité dans son pays.
Aurélie Nyssen/Reuters/MMC
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