************ QUI AURAIT SOUVENIR D'UN MAGASIN MAMPEZA A COQUILHATVILLE ? IL ETAIT TENU PAR UNE FAMILLE PORTUGAISE ! PRENDRE CONTACT AVEC LA WEBMASTER. EMAIL : tvcn156753@tvcablenet.be MERCI. ************ QUI AURAIT CONNU DANS LA PROVINCE DE L'EQUATEUR , FIN DES ANNEES 1940 ET JUSQUE 1960, DENIS GOUVRIER, AGRONOME. IL AURAIT TRAVAILLE PRINCIPALEMENT A MONKOTO, BOENDE ET PEUT-ETRE DANS LA REGION DE COQUILHATVILLE. PRENDRE CONTACT AVEC LA WEBMASTER. EMAIL : tvcn156753@tvcablenet.be. MERCI. ************

vendredi 16 novembre 2012

RDC: Dr Denis Mukwege appelle à l’intensification de la lutte contre les violences sexuelles

Radio Okapi
16/11/2012


Le Directeur de l’Hôpital de Panzi, le docteur Denis Mukwege a appelé, mercredi14 novembre, la communauté internationale à intensifier la lutte en faveur des femmes victimes de violences sexuelles dans l’Est de la RDC. Il a lancé cet appel au cours d’une conférence de presse qu’il a animée au parlement européen, à Bruxelles où il séjourne après la tentative d’assassinat sur sa personne à la fin du mois d’octobre à Bukavu.


Lors de sa conférence de presse, le directeur de l’Hôpital de Panzi, le docteur Denis Mukwege a expliqué que le besoin d’une prise en charge des femmes victimes des violences sexuelles se pose avec acuité dans l’Est de la République démocratique du Congo. Il a appelé la communauté internationale à œuvrer dans ce domaine dans lequel il s’est spécialisé. Depuis quelques années, son hôpital de Panzi situé à Bukavu offre des soins aux victimes des violences sexuelles dans la Province du Sud-Kivu. 

« Les malades que nous accueillons à l’hôpital présentent des lésions génitales graves consécutives au viols, tortures et mutilations. Nous avons observé des femmes qui après avoir été violées par des groupes armées, avaient leurs appareils génitaux complètement éclatés », a expliqué le directeur le l’hôpital de Panzi. 

« C’est insupportable. Je refuse de parler du nombre de femmes violées. Je trouve que nous devrions tous nous soulever comme un seul homme et protester partout au monde même si c’était une seule femme qui était violée », a-t-il poursuivi. Il a appelé la communauté internationale à rester attachée à la dignité humaine que porte la femme et de pouvoir la protéger où que ce soit. 

« Ca m’a fait beaucoup de mal de lire, il y a une semaine, un rapport de David Smith, de The Guardian, (NDLR : un journal britannique) qui parlait de ce qu’il a vécu dans le Rutshuru. Il a trouvé une dame qui, après avoir été violée, a eu du fuel déversé dans son appareil génital où les violeurs ont mis du feu ». 

Une situation qui dure depuis plus de 10 ans, a indiqué le docteur Denis Mukwege.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire