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jeudi 15 novembre 2012

RDC : L'ONU dénonce la multiplication des exécutions de civils au Nord-Kivu

Centre d'actualités de l'Onu 
14/11/2012 

Des personnes déplacées au Nord Kivu en RDC. Photo: IRIN/Siegfried Modola 

Selon une enquête de l'ONU publiée mercredi, au moins 264 civils, dont 83 enfants, ont été exécutés par des groupes armés opérant au Nord-Kivu, en République démocratique du Congo (RDC), entre avril et septembre 2012. 


Dressant un tableau consternant de la situation des droits de l'homme dans le sud du Masisi, situé dans la province du Nord-Kivu, le rapport en question présente les conclusions de six missions d'investigation menées par le Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l'homme en RDC (BCNUDH), au cours desquelles plus de 160 témoignages ont été collectés. Dans les villages attaqués, les enquêteurs ont constaté que les victimes étaient souvent les personnes les moins en mesure de fuir les attaques, en particulier des enfants et des personnes âgées. 

« En raison de contraintes sécuritaires, les enquêteurs n'ont pas été en mesure de confirmer de nombreuses autres violations des droits de l'homme qui leur avaient été signalées. Le nombre réel de victimes pourrait être donc beaucoup plus élevé », prévient le Bureau dans un communiqué de presse. 

Les enquêteurs ont constaté que le groupe armé Raia Mutomboki, ainsi que leurs alliés Maï Maï, étaient responsables de la plupart des meurtres, perpétrés le plus souvent avec une extrême brutalité. De nombreuses victimes ont été tuées à coups de machette, tandis que d'autres ont été brûlées vives dans leurs maisons. 

Le groupe d'opposition Nyatura a été reconnu responsable d'autres violations des droits de l'homme, notamment de meurtres, parfois en collaboration avec les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR). Les civils tués par le groupe Raia Mutomboki étaient, pour la plupart, d'origine hutue, alors que les victimes faites par les Nyatura principalement de l'ethnie tembo. 

Parmi les autres violations des droits de l'homme décrites dans le rapport, figurent des déplacements massifs, des pillages à grande échelle et des destructions de propriétés. Les enquêteurs ont également confirmé quatre cas de violence sexuelle impliquant le viol de 12 femmes. 

« Les violations systématiques commises par ces groupes armés, notamment les meurtres d'enfants, sont les plus graves que nous avons constatées ces derniers temps en RDC », a déclaré la Haut-Commissaire aux droits de l'homme, Navi Pillay. « Les autorités congolaises doivent prendre des mesures immédiates pour protéger les populations civiles et lutter contre l'impunité persistante qui ne sert qu'à enhardir les tueurs ». « 

Les Nations Unies sont prêtes à offrir leur aide à l'enquête judiciaire récemment ouverte par les autorités congolaises, qui doit aboutir à des poursuites contre les responsables de ces actes et garantir la justice pour les victimes », a-t-elle insisté. 

En avril 2012, des désertions au sein de l'armée et la création ultérieure du groupe renégat M23 ont conduit les forces régulières congolaises à faire front contre cette nouvelle rébellion avec une conséquence regrettable : les progrès importants réalisés par la RDC contre les FDLR début 2012 ont été réduits à néant depuis leur redéploiement vers les zones menacées par le M23. 

Pour pallier à cette situation, l'armée congolaise a déployé – avec le soutien de la Mission de l'Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en RDC (MONUSCO) – plusieurs unités dans les zones concernées entre juillet et septembre 2012 et le gouvernement provincial du Nord-Kivu encouragé les initiatives visant à favoriser le dialogue et la réconciliation ethnique. 

La MONUSCO a également dépêché plusieurs équipes de protection dans le sud du Masisi afin d'évaluer les besoins de la population et recommander des actions telles que l'établissement de bases militaires temporaires à Remeka, Katoyi et Ngungu. « La MONUSCO a observé une multiplication des violations des droits de l'homme au Nord-Kivu et au Sud-Kivu en 2012, imputables en grande partie aux activités des groupes armés, notamment les FDLR, outre le M23, les Nyatura et les Raia Mutomboki », a déclaré le Représentant spécial du Secrétaire général en RDC, Roger Meece. 

« Le risque d'intensification de ce conflit à connotation ethnique est réel et suscite de sérieuses préoccupations quant à la paix et à la sécurité des civils dans la région », s'est-il alarmé. 

Les recommandations formulées dans le rapport incluent un appel aux forces de sécurité congolaises pour qu'elles prennent d'urgence des mesures additionnelles, avec le soutien de la communauté internationale, afin de rétablir la sécurité dans le sud du Masisi et assurer la protection des civils.

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