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jeudi 6 décembre 2012

Le témoin soutient qu'il n'a entendu parler d'aucun abus

04/12/2012 
Par Wakabi Wairagala

Aujourd’hui, les juges du procès de Jean-Pierre Bemba ont remis en cause la déposition du témoin qui vivait en République centrafricaine (RCA) lors d’un conflit armé mais qui a témoigné n’avoir jamais vu ou entendu parler d’atrocités commises par les groupes qui participaient aux combats. 

Le ‘‘témoin D04-66’’, qui a conclu son témoignage cet après-midi, a répété que, bien qu’il ait fourni des denrées alimentaires aux troupes congolaises de M. Bemba lors de leur déploiement dans le conflit armé, il n’avait jamais vu ou entendu parler de crimes perpétrés par ces soldats. Il a indiqué qu’il avait seulement entendu parler d’un cas de pillage qui aurait été commis par les rebelles menés par François Bozizé. 


Après que les avocats de l’accusation et des victimes aient terminé de contre-interroger le témoin, les juges Sylvia Steiner (juge président) et Joyce Aluoch ont interrogé à leur tour le témoin. Le juge Steiner a déclaré qu’il y avait des combats dans différentes zones du pays, notamment celles que le témoin avait visitées. Elle a demandé comment il avait pu ne pas assister à un crime ou en avoir entendu parler. 

Le témoin a répondu que Bangui, la capitale du pays, était « calme à l’époque et que l’on pouvait circuler dans toute la ville ». Il a ajouté, « Même le 15 mars, lorsque je l’ai traversée, tout était encore normal », faisant référence à la date de 2003 à laquelle les rebelles avaient pris le pouvoir. Il avait ensuite fui la ville. 

Hier, ce témoin a affirmé qu’il s’était rendu dans différentes villes centrafricaines, telles que Bangui et le PK 55 mais n’avait jamais entendu parler ou assisté à aucun acte de violence perpétré par les combattants appartenant au Mouvement pour la libération du Congo (MLC). 

Le juge Aluoch s’est adressé au témoin concernant son témoignage de la veille, lors duquel il a déclaré n’avoir jamais vu de soldats de M. Bozizé commettre des crimes mais qu’il avait entendu des gardes dire que ces soldats avaient perpétré des pillages. 

Le juge lui a ensuite demandé, « De la même façon que vous avez entendu les gardes, avez-vous entendu les mêmes gardes ou quelqu’un d’autre alléguer de pillages ou d’autres actes perpétrés par le MLC ? Les gardes étaient-ils si sélectifs qu’ils ne parlaient que des soldats de M. Bozizé ? ». 

« Le garde avec qui nous avions discuté n’a pas parlé du MLC mais [il a dit] que c’était les soldats de M. Bozizé qui avaient pris une jeep et un peu de carburant », a répondu le témoin. Il a indiqué qu’il n’avait entendu parler que de ce seul incident. « Je n’en ai pas connaissance de ce qui s’est passé ensuite dans ce pays… que ce soit le MLC ou d’autres soldats ». 

Le général Bozizé avaient dirigé les rebelles qui avaient renversé le gouvernement du président Ange-Félix Patassé en mars 2003. Les troupes de M. Bemba avaient combattu aux côtés des forces loyalistes de M. Patassé. Les autres forces armées actives dans le conflit comprenaient des milices ethniques, des troupes appartenant à la Communauté des États Sahélo-Sahariens (CEN-SAD), l’armée régulière centrafricaine et des milices privées. 

En tant que commandant en chef du MLC, M. Bemba est jugé devant la Cour pénale internationale (CPI) répondant à des accusations de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité. Les procureurs soutiennent que la progression des troupes congolaises dans le pays voisin s’était accompagnée d’actes de violences généralisés sur les civils centrafricains. Il a nié les accusations, arguant que c’était M. Patassé et non lui-même qui commandait les troupes. Il a de plus soutenu que n’importe quel autre groupe armé participant au conflit pouvait avoir perpétré les crimes présumés. 

La défense a appelé jusqu’à présent 15 témoins. L’un d’entre eux avait disparu lorsqu’il devait embarquer dans l’avion vers La Haye alors que 14 témoins avaient déjà témoigné. Avant l’ajournement des audiences de la journée, l’avocat principal de la défense Aimé Kilolo-Musamba a déclaré qu’il ne pouvait affirmer quand son prochain témoin serait disponible pour se présenter à la barre. Le procès devrait reprendre lundi 10 décembre.

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