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mercredi 26 décembre 2012

L'ONU travaille à une redéfinition de son rôle en RDC

LE MONDE 
25.12.2012 
Par Alexandra Geneste

Deux soldats de la Monusco en position à Goma après l'offensive 
des rebelles armés du M23, en novembre 2012.  AP/Jerome Delay
Alors que l'est de la République démocratique du Congo (RDC) connaît des tensions accrues, les rebelles congolais du Mouvement du 23 mars (M23) effectuant des déplacements "erratiques mais inquiétants" autour de Goma, l'ONU dit travailler à l'élaboration d'une nouvelle stratégie plus "musclée". A la fois sur le plan politique en impliquant les pays voisins, et sur le plan militaire avec la création d'une sorte de brigade d'intervention rapide qui serait intégrée à la Mission des Nations unies pour la stabilisation en RDC (Monusco).



Lors de sa conférence de presse de fin d'année, le secrétaire général Ban Ki-moon a souligné qu'il s'était "personnellement engagé à trouver une issue à cette crise", évoquant ses nombreux entretiens avec les chefs d'Etat de la région des Grands Lacs (RDC, Rwanda, Ouganda, Burundi), mais aussi de Tanzanie, du Congo-Brazzaville, d'Angola et d'Afrique du Sud.

L'idée, selon une source proche du dossier, est de réunir ces huit pays lors d'un sommet à Kinshasa, avec l'ONU "comme témoin et garant", afin de leur faire signer un "accord-cadre" porteur de grands principes comme le respect de la souveraineté, l'interdiction de soutenir les milices et la fin de l'impunité pour les criminels de guerre.

UNE "PREMIÈRE HISTORIQUE" 
"Il faut que chacun fasse sa part du travail", souligne un diplomate, rappelant l'obligation qui revient à la RDC de réaliser la réforme de son armée et de sa police, et d'affermir l'autorité de l'Etat dans les provinces de l'Est. Selon lui, cet accord serait une "première historique", les pays voisins s'engageant de manière "formelle" à respecter la souveraineté de la RDC.

Le président rwandais Paul Kagamé, dont le pays est –avec l'Ouganda– accusé de soutenir les rebelles du M23, aurait donné son accord, tout comme ses sept autres homologues. La tenue de rendez-vous réguliers avec les acteurs concernés est envisagée, notamment à l'occasion de l'Assemblée générale des Nations unies ou lors du sommet annuel de l'Union africaine (UA).

"La bonne nouvelle, c'est que les Etats, enfin, discutent ensemble et que les vraies questions vont être soulevées", estime un expert de la région, curieux toutefois de voir quel impact ce plan aura sur le terrain, alors que des centaines de rebelles du M23 ont été repérés à l'intérieur d'une zone de cessez-le-feu à moins de 20 km de Goma. "Nous saurons très vite dans quelle mesure les pays voisins, à commencer par le Rwanda, maîtrisent le M23", souligne-t-il.

Quant aux retombées sur les négociations entre la rébellion et Kinshasa, suspendues au bout de deux semaines en raison des fêtes, il faudra attendre leur reprise début janvier 2013. La remise à plat du dossier congolais passe par une revue du mandat de la Monusco, qui, avec 17 000 soldats, constitue la plus importante mission de maintien de la paix de l'ONU dans le monde. Lorsque, le 20 novembre, Goma est tombée aux mains du M23, sous le regard impuissant des casques bleus, la France avait été la première à réclamer un réexamen du rôle des Nations unies.

"RAMBOS" DE LA MONUSCO
Dans ses recommandations au Conseil de sécurité, Ban Ki-moon devrait bientôt proposer la création d'une unité d'intervention rapide de 2 000 soldats africains, extrêmement mobiles, à même de "jouer les pompiers à chaque coup dur éventuel", précise une source diplomatique.

La Tanzanie et l'Afrique du Sud seraient prêtes à y contribuer. Ces futurs "Rambos" de la Monusco seraient clairement différenciés des casques bleus mais répondraient au même commandement et seraient financièrement pris en charge par l'ONU. La force neutre que l'UA veut déployer dans le Kivu mais peine à mettre en place, faute de fonds, n'aurait donc plus lieu d'être.

L'autre proposition du secrétaire général, dont la paternité revient au chef des opérations de maintien de la paix Hervé Ladsous, serait le recours à des drones pour surveiller les frontières et les mouvements de groupes armés.

"L'utilisation d'avions sans pilote a peu de chances d'être approuvée par l'Inde et le Pakistan", deux pays siégeant actuellement au Conseil de sécurité, même si leur statut de membre non permanent ne leur octroie aucun droit de veto, insiste un diplomate, qui s'interroge sur la légitimité de ces réformes potentielles : "Une opération de maintien de la paix peut-elle avoir un mandat offensif ?"
Alexandra Geneste - New York (Nations unies), correspondance

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