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mardi 15 janvier 2013

2013 année internationale de la coopération dans le domaine de l’eau La majorité des Congolais toujours privés d’eau potable

Lu sur 7sur7 CD
08/01/2013



Pourtant la RDC détient plus de la moitié des réserves d’eau d’Afrique. 

Alors que l’UNESCO a décrété 2013 comme l’année internationale de la coopération dans le domaine de l’eau force est de constater qu’il reste du travail à faire pour assurer une disponibilité pour tous en eau potable en République Démocratique du Congo. 
Ainsi une étude du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), intitulée” Questions de l’eau en République démocratique du Congo - Défis et opportunités », publiée en mars 2011, signalait qu’environ 51 millions de Congolais, soit les trois quarts de la population, n’avaient pas accès à de l’eau potable, alors que le pays détient plus de la moitié des réserves d’eau d’Afrique.



Selon les experts les conflits, la dégradation de l’environnement, l’urbanisation galopante et le manque d’investissements dans les infrastructures ont gravement affecté la disponibilité en eau potable dans le pays. Ainsi l’étude du PNUE constate plus particulièrement que les réseaux d’adduction d’eau sont vieillissants et surchargés. Il y a aussi la dégradation de sources en eau, tels que les réserves d’eau de Lukunga et de N’Djili, qui fournissent pourtant des millions de personnes en eau potable à Kinshasa. 

70 millions de dollars nécessaire 
D’après les prévisions, un investissement de 70 millions de dollars sur une période de cinq ans est nécessaire pour aider à renforcer le secteur de l’eau. Le PNUE recommande également des stratégies novatrices comme les systèmes de gestion communautaire d’approvisionnement en eau dans les zones périurbaines et des solutions techniques à faible coût,- tels que des robinets communaux et la collecte des eaux de pluie. 

Le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), a quant à lui, relevé que quelques 37 millions de résidents ruraux en RD Congo risquent de contracter une maladie, car ils n’ont pas d’autre choix que de puiser de l’eau non traitée directement dans les cours d’eau ou les lacs susceptibles d’être contaminés. Un enfant vivant dans un village congolais a quatre fois plus de chances de boire de l’eau contaminée que quelqu’un vivant en zone urbaine selon les experts. Et plus de 2 millions d’enfants congolais de moins de cinq ans, soit un sur cinq dans ce groupe d’âge, sont régulièrement atteints de diarrhée, selon les chiffres du département congolais de la santé cités par l’UNICEF. La situation devient carrément paradoxale dans une ville comme Mbuji-Mayi, chef-lieu de la province du Kasaï Oriental, où jusqu’à récemment une bouteille d’eau d’un litre et demi coûtait 3500 FC, soit plus chère que deux bouteilles de bière de 73 cl à 1500 FC pièce. 

L’Afrique mal lotie 
Et le continent africain n’est pas beaucoup mieux loti que la RDC. Ainsi l’Afrique, qui a atteint le milliard d’âmes en 2010, voit que 300 millions de ses habitants n’ont toujours pas accès à l’eau potable. Pour comparer, on constate qu’au Canada par exemple, une personne utilise en moyenne 326 litres d’eau par jour, contre 150 environ en France et... 10 à 20 litres en Afrique subsaharienne. L’Afrique ne représente, que 9% des ressources mondiales en eau. Et les disparités entre pays, entre zones rurales et urbaines, sont nombreuses, Mais le pire reste à venir. Ainsi, les prévisions d’ici 2025 attestent que des états comme l’Erythrée, le Niger, le Burkina Faso, la Tanzanie, le Mozambique, le Zimbabwe, le Lesotho, le Swaziland, le Nigeria et l’île Maurice se trouveront en stress hydrique. Quant au Maroc, l’Algérie la Tunisie, l’Egypte, Djibouti, la Somalie, l’Ethiopie, le Kenya et l’Afrique du Sud, l’eau y sera une denrée rare en 2025. En Décembre 2010, l’Assemblée générale des Nations-Unies a déclaré 2013 comme l’Année internationale des Nations Unies de coopération pour l’eau (Résolution A/RES/65/154). Dans la réflexion de cette déclaration, la Journée mondiale de l’eau 2013, qui aura lieu le 22 Mars 2013, sera également consacré à la coopération de l’eau. Par conséquent, l’ONU-Eau a appelé l’UNESCO à mener en 2013 des Nations Unies Année internationale de l’eau sur la coopération, notamment en raison de l’Organisation unique approche pluridisciplinaire qui associe les sciences naturelles et sociales, de l’éducation, de la culture et de la communication. Compte tenu de la nature intrinsèque de l’eau comme un élément transversal et universel, les Nations Unies Année internationale de l’eau sur la coopération serait naturellement embrasser et de toucher à tous ces aspects. L’objectif de cette Année internationale vise à sensibiliser, à la fois sur le potentiel d’une coopération accrue, et sur les défis de la gestion de l’eau à la lumière de l’augmentation de la demande d’accès de l’eau, la répartition et les services. L’année mettra l’accent sur l’histoire de la réussite des initiatives de coopération de l’eau, ainsi que l’identification des questions sur l’éduction de l’eau, de la diplomatie du précieux liquide et la gestion des eaux transfrontalières. Il fournira également l’occasion de profiter de l’élan créé lors de la Conférence des Nations Unies sur le développement durable (Rio +20), et à soutenir la formulation de nouveaux objectifs qui contribueront à développer les ressources en eau véritablement durable. 
Yves MITONDO

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