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mardi 22 janvier 2013

Et le Kivu ?

Ecofin Finance
20/01/2013

(Agence Ecofin) Alors que toute l’actualité se focalise sur le Sahel et sur l’intervention armée franco-africaine, l’homme politique franco-congolais Gaspard-Hubert Lonsi Koko (photo), ancien cadre du Parti socialiste français, pose une question intéressante : Et le Kivu ? 

Sans remettre en cause la pertinence de l’engagement militaire au Mali, M. Lonsi Koko souligne que la situation en RD Congo est beaucoup plus désespérée. 


Si les populations du nord Mali souffrent terriblement, depuis neuf mois, d’une brutale occupation par les salafistes, celles du l’Est du Congo vivent depuis plus d’une décennie un martyr indicible, sous le regard impuissant de la Monuc. 


Certes, la perspective de voir trois groupes islamistes, en l’occurrence AQMI, le Mujao et Ansar Eddine, mettre la main sur Bamako représente un réel danger pour la sécurité de l’Europe. Mais tout ou partie de la RD Congo aux mains de l’Armée de Résistance du Seigneur (LRA) ou autres fous sanguinaires pourrait se révéler encore plus déstabilisatrice pour les équilibres internationaux si, d’aventure, des Hezbollahs, Al-Qaïda ou autres Talibans, venaient à les rejoindre, attirés par l’importance économique et géostratégique du bassin du Congo. 

Ce foyer infectieux, cette plaie purulente, que l’Afrique traîne depuis une décennie sans y apporter les soins nécessaires pourrait bien un jour présenter de graves complications et nécessiter des interventions nettement plus lourdes que celle qui occupe aujourd’hui l’armée française. 
« Dans son discours au sommet de la Francophonie à Kinshasa, le chef de l’État français avait promis d’œuvrer pour l’intégrité de ces deux pays francophones », le Mali et la RD Congo, rappelle M. Lonsi Koko. 
« Pourquoi la France ne s’est-elle pas appuyée sur la Convention européenne pour la répression du terrorisme, conclue le 27 janvier 1977 à Strasbourg, pour justifier une intervention militaire – soit des forces armées françaises, soit de l’Eurofor – dans la région du Kivu ? » interroge-t-il. 
Sa réponse : 
« Les autorités congolaises auraient donc dû solliciter auprès de différents chefs d’État et de gouvernement, lors du sommet de la Francophonie qui s’est tenu à Kinshasa, une intervention militaire des pays francophones en vue de la sécurisation de la partie orientale de la République Démocratique du Congo (…) Or à Kinshasa, les intérêts partisans ne cessent de primer sur le patriotisme. Ainsi la classe politique congolaise n’est pas prête à s’unir, ne serait-ce que temporairement, pour enrayer l’agression à finalité balkanisatrice ».

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