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mardi 22 janvier 2013

Partage du gâteau : Gros risque à Kampala !

Congojet
21/01/2013
Les pourparlers de Kampala sont en passe d’atteindre leur vitesse de croisière. En témoigne l’adoption de l’ordre du jour et la succession de plénières, depuis la reprise, après la pause-fête de fin décembre dernier. 

Bien plus, le premier point inscrit dans le canevas de travail, est sur le point d’être complètement vidé de toute sa substance. En effet, des informations en provenance de la Capitale ougandaise indiquent que les délégués de Kinshasa et ceux du M23 viennent de finir l’évaluation de l’accord du 23 mars 2009, objet principal de ces négociations. Cependant, précisent-on, les conclusions de cette évaluation ne sont pas encore rendues publiques. 


Les deux parties doivent, avant tout, tomber d’accord sur son contenu. Mais, le véritable nœud gordien réside, assurément, dans la suite des discussions où il est prévu d’aborder des questions sécuritaires et celles liées au social, à la politique ainsi qu’à l’économie. Les rebelles veulent entrainer le Gouvernement vers un véritable débat sur des questions ‘’fâcheuses’’ relatives aux élections, à la légitimité du pouvoir en place et des institutions, à la revisitation des contrats miniers… 

S’agissant singulièrement de questions sécuritaires, les mutins tiennent mordicus à ce que les grades des chefs dans l’armée, même acquis pendant la mutinerie, soient respectés. Chose que Kinshasa réfute, car le Chef de l’Etat avait accepté d’écouter les revendications des rebelles et, non de planifier leur intégration dans l’armée ou les institutions. Exacerbée par cette attitude du M23 et son mentor le Rwanda, qui entendent infiltrer les rangs des Fardc et les institutions congolaises, la société civile congolaise tonne. 

Elle refuse toute tendance à partager le pouvoir à Kampala. La suite sera suivie de très près par les congolais qui n’entendent nullement brader les intérêts du pays à travers des revendications d’une force reconnue négative et au service des intérêts étrangers, selon plusieurs rapports d’experts de l’Onu. Débutées le 9 décembre 2012, à Kampala, les discussions entre le gouvernement congolais et les rebelles du Mouvement du 23 mars au sujet de l’évaluation des accords du 23 mars 2009 sont entrées dans le vif. 

Signés par le gouvernement congolais et l’ancienne rébellion du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), d’où la plupart des dirigeants de cette rébellion sont issus, ces fameux accords commencent, principalement en ce qui concerne le mécanisme de leur mise en œuvre, à révéler leurs vraies marques. La semaine dernière, les deux parties ont passé au peigne fin l’application de ces accords. Un diagnostic minutieux a permis de déceler ce qui a été fait et ce qui n’a pas été fait. Cependant, cette évaluation n’est pas encore rendue publique. 

Elle doit, avant toute chose, être soumise à l’assemblée plénière en vue d’harmoniser les textes, sous la médiation du Ministre ougandais de la défense, M. Crispus Kiyonga. Le M23 tente une main basse Après que les deux parties aient évalué les accords querellés, les rebelles tentent de faire main basse sur les prérogatives constitutionnelles. 

Ils veulent, vite, passer à une nouvelle étape qui abordera sans nul doute des questions sécuritaires et politiques. Concrètement, le M23 réclame la mise en place d’un Conseil national de transition, pour remplacer les institutions de la RDC jusqu’à l’organisation de nouvelles élections. Aussi, insistent-ils, à ce que les grades des chefs de la rébellion, même acquis pendant la mutinerie, soient respectés. Par cette démarche, le Rwanda, mentor du M23 entendrait infiltrer les Fardc et institutions congolaises démocratiquement élues. 

Kinshasa est formel : « Pas de partage de pouvoir à Kampala ! » 

Cette nouvelle étape des discussions de Kampala risque gros. Le Gouvernement de Kinshasa n’entend pas pactiser avec le M23 pour une quelconque intégration des rebelles dans l’administration ou dans l’armée. 

Au cours de ses deux derniers points de presse, le Porte-parole du Gouvernement congolais, Lambert Mende, a martelé qu’il ne sera pas question de partager le pouvoir à Kampala. Sans passer par le dos de la cuillère, il a souligné qu’il n’y aura pas de ‘’Sun city bis’’ ou d’ ‘’accords du 23 mars bis’’ à Kampala. 

Même son de cloche du côté de la Société civile. L’ONG ‘‘Pole Institute’’ s’est opposée à l’idée de partage de pouvoir entre le gouvernement et les rebelles du M23, au cours d’un point de presse animé le week-end dernier. Pour le Président de cette ONG, les pourparlers de Kampala ne dénoueront aucun problème, s’ils ne sont qu’un partage des postes au gouvernement, dans l’armée et dans l’administration. 

Les vrais problèmes de la RDC sont notamment, la gouvernance, la décentralisation et la sécurité qui permettront au congolais de faire éclore son génie. Irritée, la société civile du Nord-Kivu a également refusé que les pourparlers de Kampala se transforment en un cadre de partage de pouvoir, avant de recommander que ces derniers soient délocalisées de l’Ouganda d’autant plus que le pays de Kaguta Museveni n’assure plus la présidence de la CIRGL et considérant son rapprochement avec le M23. 
Source: Laprosperite

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