Digital Congo
19/02/2013
Selon le porte-parole du secrétaire général de l’ONU, Martin Nesirky, « Tous les Présidents invités se sont engagés soit à être là, soit à envoyer un représentant habilité à signer » l’accord censé permettre de pacifier l’Est de la RDC.
La signature d’un accord de paix sur le conflit en RDC pourra intervenir, le 24 février prochain, à Addis-Abeba, apprend-on de source proche des Nations Unies.
Selon M. Martin Nesirky, porte-parole du secrétaire général de l’ONU, «Tous les présidents invités se sont engagés soit à être là, soit à envoyer un représentant habilité à signer » l’accord censé permettre de pacifier l’Est de la RDC, en proie à des groupes armés locaux et étrangers.
Il a indiqué, par ailleurs, que le secrétaire général, Ban Ki-moon, qui a exprimé son intention de se rendre lui-même dans la capitale éthiopienne pour la circonstance, a envoyé les invitations aux participants à la rencontre d’Addis-Abeba.
La même source précise que l’accord devrait être signé par les Nations Unies, les pays de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) et certains pays membres de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC). Il prévoit notamment que les pays de la région respectent chacun la souveraineté de ses voisins. Il porte également sur la nature et le commandement de la force internationale neutre à déployer dans l’Est de la RDC.
A ce propos, l’ONU soutient que la force internationale neutre soit intégrée dans la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en RDC (MONUSCO), tandis que certains pays comme l’Afrique du Sud, la Tanzanie et le Mozambique, qui fourniraient la majeure partie des effectifs de la nouvelle brigade, estiment que cette force devrait être placée sous un commandement autonome.
Cette unité d’intervention, composée 4.000 hommes, est appelée à démanteler les groupes armés opérant dans l’Est de la RDC, notamment les rebellions des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) et du M23.
Le déploiement d’une force internationale neutre entre la RDC et le Rwanda avait été proposé lors du sommet interministériel des Etats de la CIRGL, mi juillet 2012, à Addis-Abeba, et en octobre dernier, les ministres de Défense de la CIRGL avaient adopté, à Goma, le plan d’opérationnalisation de la force, mais son financement et la date effective de son déploiement ne sont toujours pas définis, rappelle-t-on.
ACP
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