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mercredi 20 février 2013

Communiqué de presse de la "VSV" : Mbandaka : Des acteurs de la Société civile traqués par la police politique

Congo Independant 
19/02/2013

Le ministre de l’Intérieur,
le PPRD Richard Muyej Mangez
Dans un communiqué daté du mardi 19 février, l’association de défense des droits humains "La Voix des Sans Voix pour les Droits de l’Homme" (VSV) se dit "vivement préoccupée" par les menaces d’enlèvement et d’arrestation qui planent sur des acteurs de la Société civile à Mbandaka. Il s’agit notamment de Fabien Munguza, président de la Société civile de la province de l’Equateur (SOCIPEQ), de Stanis Momengo, vice-président de la SOCIPEQ et de l’avocat Désiré Iwolo de la "Voix des Sans Bouche". La liste n’est pas exhaustive. Au cours d’un point de presse tenu le vendredi 8 février dernier, des activistes de la Société civile dont des Défenseurs des Droits Humains n’avaient pas manqué de dénoncer la "confusion" qui règne au sein des institutions provinciales en l’occurrence l’Assemblée provinciale et l’Exécutif provincial.
 
Une situation qui paralyse le fonctionnement normal de toute la province de l’Equateur. Ils avaient, au passage, déploré l’inertie du chef de l’Etat "en sa qualité de "garant de la nation et du bon fonctionnement des institutions". Cette prise de position n’a pas été du goût du Conseil de sécurité provincial. Celui-ci aurait décidé, dès lundi 11 février, d’interpeller les auteurs présumés de ce "crime" de "lèse-président". "Cette décision du Conseil de sécurité provincial a contraint bon nombre d’acteurs de la Société Civile à vivre en clandestinité", indique par ailleurs le communiqué de la VSV. Il faut espérer que le ministre de l’Intérieur, le PPRD Richard Muyej Mangez, aura à coeur de calmer le zèle tant du très controversé gouverneur Jean-Claude Baende que des fonctionnaires relevant de son ministère. Rédaction Congo Indépendant

Ci-après, le texte intégral du communiqué de la VSV: 

Communiqué de presse N°007/RDC/VSV/CE/2013 

PLUSIEURS ACTEURS DE LA SOCIETE CIVILE EN INSECURITE A MBANDAKA, PROVINCE DE L’EQUATEUR 
La Voix des Sans Voix pour les Droits de l’Homme (VSV) est vivement préoccupée par les menaces d’enlèvement et d’arrestation qui pèsent sur certains acteurs de la Société Civile à Mbandaka, province de l’Equateur en République Démocratique du Congo (RDCongo). 

Les acteurs de la Société Civile dont des Défenseurs des Droits Humains sont traqués et menacés suite à la tenue, vendredi 08 février 2013 à Mbandaka, d’un point de presse, au cours duquel ils ont dénoncé la confusion qui règne au sein des institutions provinciales en l’occurrence l’Assemblée provinciale et l’Exécutif provincial de la province de l’Equateur qui sont à couteaux tirés depuis plusieurs mois, paralysant ainsi le fonctionnement normal de toute la province. 

Au cours de son point de presse, la société civile de la province de l’Equateur a responsabilisé le chef de l’Etat, garant de la Nation et du bon fonctionnement des institutions pour son inaction face à l’imbroglio persistant qui règne à Mbandaka. Il revient à la VSV que ledit point de presse n’aurait pas plu au Conseil de Sécurité Provincial qui, à l’issue d’une réunion, lundi 11 février 2013, aurait décidé de procéder à l’interpellation des animateurs de la Société Civile de l’Equateur. 

Cette décision du Conseil de sécurité provincial a contraint bon nombre d’acteurs de la Société civile à vivre en clandestinité. Il s’agit, entre autres de : 

  • M. Fabien Munguza, président de la Société civile de la province de l’Equateur (SOCIPEQ) ; 
  • M. Stanis Momengo, vice-président de la SOCIPEQ ; 
  • Me Désiré Iwolo de la Voix des Sans Bouche ; 
  • Etc. 

En date du vendredi 15 février 2013, une dizaine de policiers dont les uns en tenue de la Police Nationale Congolaise (PNC) et les autres en civil ont fouillé jusque dans la chambre à coucher, la maison du Vice-Président de la SOCIPEQ, monsieur Stanis Momengo manifestement à la recherche de ce dernier. 
Ne l’ayant pas trouvé à son domicile, un des policiers a téléphoné à un certain «Directeur» non autrement identifié pour lui faire part de la situation. 

Selon les informations parvenues à la VSV, un des policiers dépêchés sur les lieux s’appellerait Taus non autrement identifié qui serait en détachement auprès du gouverneur de la province de l’Equateur, monsieur Jean-Claude Baende. Tout compte fait, la VSV dénonce des intimidations et autres menaces contre les acteurs de la Société Civile de la province de l’Equateur dans l’exercice de leurs activités. 

Eu égard à ce qui précède, la VSV invite les autorités congolaises à tous les niveaux à: 
  • garantir la protection et la sécurité des animateurs de la Société Civile de l’Equateur, et ce, en ordonnant l’arrêt immédiat de leur traque ; 
  • mettre un terme à l’instrumentalisation des agents de service de sécurité et de la de police contre les acteurs de la société civile de la province de l’Equateur en vue de permettre à ces derniers de jouer leur rôle de contre-poids dans la province ; 
  • s’investir pour une solution définitive et durable susceptibles de garantir le fonctionnement normal des institutions dans la province de l’Equateur. 

Fait à Kinshasa, le 19 février 2013. 
LA VOIX DES SANS VOIX POUR LES DROITS DE L’HOMME (VSV)

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