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jeudi 7 mars 2013

Reprise des violences et afflux des réfugiés aux portes de Goma

06/03/2013
France 24 Les Observateurs
Charly Kasereka

Les affrontements ont repris dans la région du Nord-Kivu, dans l’est de la République démocratique du Congo. Des accrochages entre l’armée et des milices armées, mais aussi entre des factions au sein même de ces groupes rebelles. Comme toujours, les civils sont les premières victimes de ces guerres de pouvoir. Des centaines de personnes affluent donc vers les camps de mission de l’ONU. 


Aux alentours de Goma, la situation est confuse. Des combats entre deux factions rivales du Mouvement du 23 mars (M23) ont éclaté le mardi 26 février à Rutshuru révélant une guerre des chefs au sein du mouvement. Le groupe rebelle est en négociation avec le gouvernement congolais depuis le mois de décembre à Kampala pour trouver une issue au conflit dans l’est du pays. 


D’autres combats ont également eu lieu au sud de Goma, sans rapport avec les tensions au sein du M23. Des affrontements entre l’Alliance des patriotes pour un Congo libre et souverain (APCLS), une milice armée Maï-Maï dissidente, et l’armée congolaise ont fait plusieurs morts et blessés parmi les civils et entraînés le déplacement de 3 000 personnes selon la Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation en RD Congo (Monusco). 

La Monusco a déclaré être très inquiète pour les populations de la zone. Mardi 5 mars, Ban Ki-moon, le secrétaire général de l'ONU a appelé le Conseil de sécurité à statuer sur l’envoi d’une brigade spéciale de 2 500 hommes pour la sécurisation du Nord-Kivu. 

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Vidéos et photos prises par notre Observateur Charly Kasereka au camp de la Monusco au nord de Goma.

"J'ai pris en photo un rebelle du M23 en train de se rendre à la Monusco"
Charly Kasereka est journaliste pour une radio locale à Goma.
J’ai vu une centaine de personnes, parents et enfants, la plupart venant de Rutshuru, arriver dans un camp de la Monusco qui est à 8 kilomètres au nord de Goma. Certains débarquaient même dans des camions surchargés. Ils ont eu peur de nouveaux affrontements entre les factions rivales du M23. 
J’ai l’impression que la Monusco veut montrer qu’elle s’opposera à un retour du M23 dans cette zone. Ils renforcent notamment leur présence dans les collines autour de la ville [la Monusco avait été très critiquée lors de la prise de Goma par le M23, en novembre 2012, pour son incapacité à contrer l’avancée du mouvement rebelle]. Les rebelles et les casques bleus s’observent, on dirait une guerre de position, sans le moindre tir. Autre exemple du durcissement de la position de l’ONU, lorsque les rebelles ont quitté Kanyarushinya jeudi, la Minusco s’y est positionnée pour les empêcher de revenir


  Des enfants aident les casques bleus à mettre des pierres sur la route pour contrôler les véhicules.
Les gens que j’ai pu interroger sont très surpris du comportement des forces armées régulières (FARDC). Ils ne comprennent pas, par exemple, pourquoi ces derniers se sont retirés de la ville de Rutshuru 24 heures après avoir repris son contrôle. Lorsqu’ils se sont couchés, les habitants de Rutshuru étaient sous la protection des FARDC, quand ils se sont levés, le M23 était de nouveau dans la ville ! 
Il y a quand même quelques rebelles du M23 qui se rendent à la Monusco. J’ai pris une photo de l'un d'eux qui est venu remettre son arme aux forces indiennes et sud-africaines de l’ONU basées à Goma. 
À Goma, la majorité de la population ne croit pas à un retour du M23 : ils semblent désorganisés et affaiblis par leurs conflits internes. Mais la situation est très préoccupante du point de vue humanitaire. 
Ce billet a été rédigé en collaboration avec Alexandre Capron (@alexcapron), journaliste aux Observateurs de France24.

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