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mardi 11 juin 2013

Le ministre R. Tshibanda a plaidé à Yokohama au Japon pour le financement de la construction du barrage Inga 3

Digital Congo 
10/06/2013 

Le projet de construction du Barrage Inga 3 a été claironné au Sommet Japon-Afrique qui vient de se tenir dans la ville de Yokohama. Le ministre des Affaires étrangères Raymond Tshibanda qui y a représenté la RDC a profité de cette tribune pour intéresser les grands financiers du monde à cet important projet salutaire pour beaucoup d’Etats 

« Main dans la main avec une Afrique plus dynamique », c’est le thème général du Sommet de la TICAD 5 (Tokyo International Conference on African Development). La 5ème Conférence Internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique s’est ouvert le samedi 1er juin 2013, à Yokohama au Japon. La TICAD est en fait l’institution japonaise qui coordonne toutes les actions de coopération au développement du Japon en faveur des pays africains.


L’ouverture de ce Sommet qui se tient tous les 5 ans a été axée sur le 20ème anniversaire de la TICAD et le 50ème anniversaire de l’Union Africaine. Les Chefs d’Etat, de Gouvernement et des délégations des 51 pays africains, les représentants de 35 pays partenaires, de 74 organisations internationales et régionales d’Afrique et d’Asie, ainsi que le secteur privé et la société civile ont répondu à ce rendez-vous avec le Japon, pays devenu aujourd’hui, la troisième puissance économique mondiale. 

La forte délégation congolaise était conduite par le Ministre des Affaires étrangères, Coopération Internationale et Francophonie, Raymond Tshibanda qu’accompagnait le vice-ministre du Plan, Sadock Biganza. Une vingtaine des Chefs d’Etat africains ont pris part à ce Sommet de trois jours qui a également connu la participation de Ban Ki-moon, Secrétaire Général de l’ONU, du Président de la Banque Mondiale, Jim Yong Kim, du Président de la Banque Africaine de Développement (BAD), Donald Kaberuka et de la Présidente de la Commission de l’Union Africaine, Nkosazana Zuma. 

Dans les discours prononcés à l’ouverture du Sommet, Ban Ki-moon, Kim Yong Kim et Nkosazana Zuma ont appelé les Etats africains à conjuguer leurs efforts afin de mettre fin à la guerre en Afrique et dans l’Est de la République démocratique du Congo. Immédiatement après l’ouverture du Sommet, se sont tenues plusieurs plénières dont celles sur les thèmes : Paix et Stabilité et Économie solide et durable auxquelles le Chef de la délégation congolaise, Raymond Tshibanda, Représentant personnel du Chef de l’Etat, Joseph Kabila était intervenu pour expliquer les efforts déployés par la Rd Congo pour son développement en dépit de la situation sécuritaire inquiétante qui prévaut dans sa partie orientale. 

Parlant de l’importance de l’énergie électrique pour le développement d’un pays, Raymond Tshibanda a fait un plaidoyer pour le financement de la construction du barrage d’Inga 3. 

Une économie solide et durable 
Dans son discours, Raymond Tshibanda a indiqué que pour une économie africaine solide et durable, la compétitivité des entreprises africaines doit être améliorée et la croissance économique des pays africains doit-être forte certes, mais aussi et surtout, elle doit-être inclusive, diversifier ses sources, générer plus d’emplois, améliorer les conditions de vie d’une proportion plus grande des populations, singulièrement, les jeunes, les femmes et être sensible aux exigences du développement durable et de manière plus spécifique à la problématique du réchauffement climatique. Cela suppose des actions rigoureuses dans quatre domaines comme nous nous efforçons de le faire en Rdc sous la direction du Président Joseph Kabila : les infrastructures, les marchés économiques, la qualité de la croissance et la gouvernance. 

S’agissant des infrastructures, nous devons les développer, les infrastructures des télécommunications et des transports indispensables à la fluidité des mouvements des biens et des personnes certes, mais aussi compléments indispensables aux deux premières, les infrastructures d’adduction d’eau potable et de production d’électricité. 

L’un des projets emblématiques dans cette dernière catégorie et qui est de nature à littéralement changer la face de l’Afrique est sans contexte, le projet de développement du site d’Inga 3 en Rdc qui, à son terme, devrait permettre la production en ce seul site, de 44.000 mégawats d’hydro-électricité, une énergie propre, bon marché et pour laquelle existe une demande solvable importante tant à l’intérieur de la Rdc qu’en Afrique Australe. 

« Nous espérons que le Japon et son secteur privé se joindront à nous développer ce grand projet », dit-il. Concernant les marchés, nous devons mettre fin à la fragmentation du marché africain et faire tomber les barrières tarifaires et non tarifaires entre pays africains par l’accélération et l’approfondissement de l’intégration économique, à l’instar de ce qui se fait au niveau des COMESA et CERs, mieux, de ce qu’annonce le projet fort avancé d’une ZLE unique COMESA-SADC-EAC. 

Pour ce qui est de la gouvernance, nous devons enfin poursuivre les reformes en matière de gouvernance qui ont permis les progrès enregistrés ces dernières années. 

Six objectifs retenus 
Il s’agit de créer une place plus importante au secteur privé en améliorant le climat des affaires ; lutter sans complaisance contre la corruption, particulièrement dans les industries extractives ; Plus de concurrence et de transparence dans la passation des marchés et la gestion des finances publiques ; Plus d’investissements dans l’homme en améliorant les systèmes d’éducation et de santé ; Une plus grande sécurité juridique et judiciaire ; Paix et stabilité. 

Pour lui, si au sortir de cette conférence nous décidions de conjuguer nos efforts dans le sens indiqué ci-avant, nous ferions de la TICAD 5, un moment fort de la coopération nippo-africaine, un tournant historique dans les efforts de développement de l’Afrique. 

Au deuxième jour du Sommet, le ministre Tshibanda a encore été appelé à prendre la parole au cours de la plénière sur le thème : Paix et stabilité. Le chef de la diplomatie congolaise a déclaré ceci : « Sans la paix, la sécurité et la stabilité, tout effort de développement est donc vain ». 

La TICAD 5 a été sanctionnée par la signature de la Déclaration et du plan d’actions de Yokohama 2013-2017. Main dans la main pour une Afrique plus dynamique, afin d’accélérer la croissance, le développement durable et la réduction de la pauvreté, les participants retiennent la promotion de la croissance induite par le secteur privé, l’ accélération du développement des infrastructures, l’ autonomisation des agriculteurs en tant que principaux acteurs économiques, la promotion de la croissance durable et solide, l’édification d’une société inclusive pour la croissance, la consolidation de la paix, de la stabilité et de la bonne gouvernance, l’élaboration d’un nouveau cadre international de développement, faire entendre la voix de l’Afrique dans l’Agenda de développement post-2015, en vue de soutenir le développement de l’Afrique. 

Dans son mot de clôture, Abe Shinzo, Premier ministre Japonais a émis le vœu de voir ce Sommet augurer un nouveau départ dans les relations entre le Japon et l’Afrique. Le Premier Ministre éthiopien et Président en exercice de l’Union Africain, Hailemariam Desalegn qui a clôturé ces assises, s’est réjoui de l’engagement du Japon à débloquer 30 milliards d’Usd supplémentaires dans le cadre de la coopération avec les pays africains à l’horizon 2013-2017. 

Le plan d’actions de la Déclaration de Yokohama 2013 est principalement axé sur le renforcement de la croissance économique, l’accélération du développement des infrastructures, l’autonomisation des agriculteurs, la promotion d’une croissance durable, l’éducation et la santé ainsi que la consolidation de la paix, de la stabilité, de la démocratie et de la bonne gouvernance. 

Signature du mémorandum d’entente entre le COMESA et l’AFDP 
En marge de ce sommet, soit le 31 mai 2013, a eu lieu une réunion ministérielle du COMESA, réunion au cours de laquelle a été signé un mémorandum d’entente entre le COMESA à travers son Secrétaire général Sindiso Ngwenya et Alliance Forum Fondation du Japon Centre for Africa, AFDP. 

C’est une façon de renforcer la coopération entre les pays membres du COMESA en apportant des capitaux japonais à la ZEP, la Banque de cette organisation sous-régionale. Les domaines de coopération sont entre autre, le secteur énergétique, les infrastructures ferroviaires, le renforcement du partenariat public-privé, les domaines financier et agro-alimentaire. 

Parallèlement au Sommet, s’est aussi tenue la foire de la TICAD à laquelle la Rdc avait exposé de nombreux produits représentant ses énormes richesses naturelles dont les minerais, la flore et la faune ; la TICAD étant aussi un marché ouvert pour de potentiels investisseurs. Lors de sa visite du stand de la Rdc, Tshibanda avait apprécié la qualité des articles congolais exposés dont les matières précieuses. 

Le ministre Tshibanda a également pris langue avec la délégation de la JICA, l’Agence Japonaise de Coopération Internationale conduite par le vice-président de cette structure Atsuo Kuroda. Ils ont passé en revue les différents projets exécutés par la JICA en Rdc et étudié la possibilité de renforcer cette coopération dans la perspective 2013-2017 tel qu’évoqué dans le plan d’actions qui vient d’être adopté à Yokohama. 

Il faut signaler que la Rd Congo bénéficie de plusieurs actions à impact visible du Japon à travers la JICA, pour le bien des populations congolaises. On peut citer par exemple, la réhabilitation de la route des poids lourds, la construction d’une usine de traitement d’eau pour la Regideso, le don des matériels et équipements médicaux aux cliniques universitaires, la construction de l’IEM, Institut d’Enseignement Médical, la réhabilitation de l’INPP, Institut National de Préparation Professionnelle, des actions en faveur de la reforme de la police congolaise et la liste n’est pas exhaustive. 

Le ministre Tshibanda, au cours de l’entretien avec son homologue japonais, Fumio Kishida a évoqué la question sécuritaire dans l’Est de la Rdc rappelant que le 24 février 2013, 14 Etats de la Région des Grands Lacs avaient signé l’Accord-cadre d’Addis-Abeba sur la pacification de cette partie du Continent et la Rdc qui vit depuis toujours en paix avec ses voisins, respecte les termes de cet accord dont le mécanisme de suivi vient de tenir sa première réunion dans la capitale éthiopienne. 

Raymond Tshibanda a également attiré l’attention de ce partenaire de la Rdc sur la nécessité de mobiliser les capitaux en vue de financer le développement du Barrage d’Inga 3 pouvant, avec sa capacité énergétique de 44000megawatts alimenter en électricité une grande partie de l’Afrique et ses environs. L’Avenir

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