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mercredi 12 juin 2013

Le témoin conteste l'exactitude du lire de M. Bemba

10 /06/ 2013 
Par Wakabi Wairagala 

Aujourd’hui, les procureurs de la Cour pénale internationale (CPI) ont interrogé un ancien commandant de la milice congolaise sur la différence entre son témoignage et le récit que l’accusé de crimes de guerre Jean-Pierre Bemba a donné dans son livre concernant le déploiement de ses forces lors d’un conflit de 2001. 

Alors que M. Bemba a affirmé dans son livre qu’il avait donné des ordres à ses combattants qui avaient été déployés en République centrafricaine (RCA), le témoin se présentant sous le pseudonyme de ‘‘témoin D04-18’’ a déclaré que l’ancien vice-président de la République démocratique du Congo (RDC) n’avait jamais donné de tels ordres. 


L’avocat de l’accusation Horejah Bala-Gaye a fourni un exemplaire du livre au témoin et lui a demandé de souligner toutes les parties d’un chapitre qu’il estimait incorrectes. Le témoin, qui a été commandant d’un contingent du Mouvement pour la libération du Congo (MLC) de M. Bemba déployé dans le conflit de 2001, a corrigé trois pages. 

« Ainsi vous êtes en désaccord chaque fois que M. Bemba a dit ‘j’ai donné l’ordre’ ? », a demandé Mme Bala-Gaye. 

Le témoin a répondu, « Je voudrais faire remarquer que, à l’époque de mon voyage à Bangui, je n’ai eu aucun contact direct avec M. Bemba. Je travaillais avec un talkie-walkie qui m’avait été donné par les FACA [les forces armées centrafricaines] Je n’ai jamais eu de contact direct avec M. Bemba et je n’ai jamais reçu d’ordre direct de sa part ». 

L’avocat de l’accusation a ensuite demandé, « D’après M. Bemba, il aurait donné des ordres aux troupes présentes en RCA. Selon les modifications que vous avez faites, ces ordres venaient des autorités centrafricaines. Est-ce exact ? ». 

Le témoin a soutenu que tous les ordres qu’il avait reçus lorsqu‘il était dans la capitale centrafricaine provenaient du général François Bozizé, qui était le chef d’état-major des FACA et le commandant d’opérations de la campagne contre l’insurrection. Le ‘‘témoin D04-18’’ a ajouté que M. Bemba était à plus de 2 000 kms du théâtre des opérations et qu’il n’y avait aucun moyen de communication entre lui et ses soldats. 

Mme Bala-Gaye a demandé pourquoi M. Bemba a écrit qu’il donnait des ordres avant que des procédures soient lancées contre lui et que 12 ans plus tard le témoin nie que l’accusé ait jamais donné un ordre. 

Le ‘‘témoin D04-18’’ a répondu qu’il avait toujours remis en cause certains aspects du livre de M. Bemba, particulièrement de ceux concernant les opérations de Bangui de 2001. Dans son témoignage de la semaine dernière, le témoin a déclaré que les éditeurs du livre pouvaient l’avoir embelli pour « des raisons de propagande politique », ce qui pourrait expliquer les inexactitudes. 

L’accusation affirme que les forces du MLC déployées en RCA en 2002 et 2003 ont commis des viols, des meurtres et des pillages à l’encontre de la population civile. De plus, l’accusation soutient que bien que M. Bemba agissait en réalité en tant que commandant militaire et exerçait une autorité et un contrôle effectifs sur les troupes du MLC qui auraient commis ces crimes, il « n’avait pas pris toutes les mesures nécessaires et raisonnables dont il disposait pour empêcher ou réprimer leur commission. » 

M. Bemba nie avoir eu la capacité de commander ses troupes qui avaient été déployées en dehors de la RDC, où il était basé. Il a également indiqué que n’importe laquelle des nombreuses forces ayant participé au conflit pouvait avoir commis les crimes que les procureurs imputent à ses combattants. 

Le ‘‘témoin D04-18’’ a également déclaré aujourd’hui que, une fois leurs opérations à Bangui terminées, il n’avait pas communiqué son rapport à M. Bemba puisque les procédures militaires lui imposaient d’écrire à son supérieur hiérarchique direct qui était le chef d’état-major du MLC. Écrire directement à M. Bemba aurait « créé un malaise avec son chef direct ». 

Le témoin a également déclaré que les troupes du MLC n’avaient commis aucun crime à Bangui en 2001. Mme Bala-Gaye a cependant présenté au témoin un rapport d’Amnesty International qui citait une femme anonyme déclarant qu’elle avait assisté à des viols et des pillages perpétrés par les soldats du MLC. En réponse à ce rapport, le ‘‘témoin D04-18’’ a indiqué que la femme n’avait peut-être pas été claire quant à l’identité des soldats qui avaient commis les crimes présumés. 

Le procès se poursuivra demain.

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