22/06/2013
Dans un communiqué rendu public le 22 juin, le gouvernement congolais accuse Amnesty international de « servir des groupes d’intérêts » anti-chinois.
Quatre jours après le rapport d’Amnesty international dénonçant la situation des mineurs artisanaux dans la province du Katanga et leur exploitation par des sociétés minières, Lambert Mende passe à l’attaque. Dans un communiqué publié le 22 juin, le porte-parole du gouvernement congolaise acuuse l’ONG international des droits humains de « servir des intérêts des groupes » anti-chinois.
Extraits choisis :
« Le gouvernement qui a pris acte de ces graves accusations est préoccupé par la situation des mineurs telle qu’elle ressort de ce rapport (…).
Tout porte à croire que les multiples pressions exercées sur le président Joseph Kabila pour l’amener à revoir à la baisse le volume des engagements commerciaux et industriels entre la RDC et la Chine ayant fait long feu, des groupes d’intérêts recourent vraisemblablement à des ONG internationales comme Amnesty (…).
C’est là un cas de concurrence déloyale qui n’est pas dû au hasard au moment où notre pays est devenu le premier producteur mondial de cobalt ».
En savoir plus sur le rapport d’Amnesty international "Pertes et profits. Exploitation minière et droits humains dans le Katanga, en RDC".
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