24/07/2013
Buildings dans le centre-ville de Dar-es-Salam, Tanzanie / Reuters
La Banque africaine de développement s'en félicite, mais appelle à la vigilance. Tout n'est gagné.
La classe moyenne africaine est estimée, depuis 2010, à plus de 300 millions de personnes contre 100 millions en 1980. Ces indications tirées d’une étude de la Banque africaine de développement (BAD) ont été rappelées, le 23 juillet, lors d’un forum économique, à Brazzaville au Congo.
Selon ces chiffres, la classe moyenne sur le continent aurait donc triplé en 30 ans et représente désormais le tiers de la population africaine (un milliard de personnes).
Lors du forum de Brazzaville, le directeur général de l'Agence française de développement (AFD), Dov Zerah, a présenté l'Afrique comme un «continent jusque-là à l'écart de la mondialisation».
«L'Asie a émergé, le continent sud-américain également. Mais, nous avons encore en Afrique des situations de pauvreté. L'optimisme qui existe aujourd'hui me paraît tout aussi exagéré que le pessimisme des années 90», a-t-il ajouté.
Des personnalités africaines et internationales du monde économique et politique ont débattu des thématiques liées au financement des infrastructures, aux nouveaux marchés et leurs conséquences sur l'emploi.
Pour la BAD, la classe moyenne africaine comprend des personnes qui vivent avec plus de 10 dollars en moyenne par jour.
Slate Afrique avec AFP
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