22/08/2013
Une équipe médicale de Médecins sans frontières (MSF) traite un patient suspecté d'avoir le virus Ebola en République démocratique du Congo (photo prise en 2007). (Photo : Reuters) |
Un traitement mis au point par des chercheurs américains a permis de protéger des singes contre le virus, et ce, après l'apparition des symptômes. Des résultats prometteurs et importants puisque l’infection provoque des flambées épidémiques très graves sur le continent africain.
Ebola est l’un des virus les plus dangereux pour l’homme. Selon les épidémies, de 25% à 90% des personnes infectées ont succombé à cette fièvre hémorragique. Il n’existe ni médicament spécifique ni vaccin à ce jour. D’où l’intérêt du traitement expérimental élaboré par des scientifiques américains et testé sur des singes, à différents stades de l’infection.
Traitement cocktail
Selon leurs travaux, les primates à qui ce traitement a été administré une heure après avoir été exposé au virus ont tous été protégés. Pour ceux qui l’ont reçu deux jours après avoir été infectés, ils étaient les deux tiers à être protégés. Enfin, 43% des animaux qui en ont bénéficié quatre à cinq jours après l’infection ont été guéris, alors que les symptômes étaient déjà apparus.
Ce traitement est un cocktail de trois anticorps, capables de reconnaître les cellules infectées et de déclencher une réaction du système immunitaire pour les détruire. D’ordinaire, ce système de défense naturel de l’organisme parvient peu ou mal à lutter contre Ebola, il serait en quelque sorte submergé par le virus qui se multiplie très rapidement. Ces résultats sont encourageants donc. Mais reste à les confirmer par d’autres études chez l’animal puis à tester ce nouveau traitement chez l’homme.
Ebola est l’un des virus les plus dangereux pour l’homme. Selon les épidémies, de 25% à 90% des personnes infectées ont succombé à cette fièvre hémorragique. Il n’existe ni médicament spécifique ni vaccin à ce jour. D’où l’intérêt du traitement expérimental élaboré par des scientifiques américains et testé sur des singes, à différents stades de l’infection.
Traitement cocktail
Selon leurs travaux, les primates à qui ce traitement a été administré une heure après avoir été exposé au virus ont tous été protégés. Pour ceux qui l’ont reçu deux jours après avoir été infectés, ils étaient les deux tiers à être protégés. Enfin, 43% des animaux qui en ont bénéficié quatre à cinq jours après l’infection ont été guéris, alors que les symptômes étaient déjà apparus.
Ce traitement est un cocktail de trois anticorps, capables de reconnaître les cellules infectées et de déclencher une réaction du système immunitaire pour les détruire. D’ordinaire, ce système de défense naturel de l’organisme parvient peu ou mal à lutter contre Ebola, il serait en quelque sorte submergé par le virus qui se multiplie très rapidement. Ces résultats sont encourageants donc. Mais reste à les confirmer par d’autres études chez l’animal puis à tester ce nouveau traitement chez l’homme.
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