17/08/2013
Le tête-à-tête Sassou-Tshisekedi ce samedi domine l’actualité en République démocratique du Congo.
« Tshisekedi à Brazza, Sassou démine le terrain », annonce en premier position le journal LE POTENTIEL.
C’est aujourd’hui samedi que le président de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), Etienne Tshisekedi wa Mulumba, traverse le fleuve Congo pour répondre à l’invitation du président Denis Sassou Nguesso, écrit-il.
La rencontre est cruciale, selon ce journal car, souligne-t-il, dans les milieux politiques, on espère qu’elle permettra de libérer le navire de concertations nationales qui prend l’eau de toutes parts, bien avant qu’il ne prenne le large.
Médiateur attitré, Sassou tente de déminer le terrain en vue de relancer la machine grippée du dialogue entre la classe politique congolaise.
« Les concertations nationales pour l’arrêt du déluge prédit par Mobutu », indique LE POTENTIEL.
« Après moi, c’est le déluge », dixit le maréchal Mobutu.
Il ne croyait pas si bien prédire l’après-son régime. Tellement, il connaissait la boulimie du pouvoir des politiques congolo-zaïrois depuis l’indépendance du pays en 1960. Surtout les enjeux que représentent les richesses du sol et du sous-sol de la RDC et la convoitise qu’elles suscitent auprès des puissances mondiales.
En effet, note le journal, seize (16) ans après le départ de Mobutu du pouvoir, son déluge, loin d’être celui du temps de Noé comme le renseigne la Bible, se vit tout de même en République démocratique du Congo. Même si la situation catastrophique du pays a commencé plusieurs années avant la prophétie de « l’homme à la toque de léopard ».
Au sport, le site internet de la RADIO OKAPI écrit parle de la défaite de Tout Puissant Mazembe, battu (0-1) par le Club Athlétique Bizertin (Cab), en match de la 3ème journée/groupe B de la coupe de la confédération disputé ce vendredi 16 août, au stade du 15 octobre à Bizerte, ville située à 65 km de Tunis.
La rencontre s’est jouée à huis clos, sur décision des autorités tunisiennes, pour des raisons de sécurité et compte tenu de la situation politique qui prévaut au pays.
Selon l’information, Mazembe s’est fait battre sur une frappe de 16 mètres de Yassine Salihi. Robert Kidiaba a commis une bourde : il contrôlait le ballon, avant de le relâcher au fond de la cage, à la 87ème minute.
Célestin Lutete/MMC
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