29/10/2013
Eugène Diomi Ndongala. AFP PHOTO / JUNIOR DIDI KANNAH |
Aussitôt commencé aussitôt reporté, le procès d'Eugène Diomi Ndongala est renvoyé une nouvelle fois au mois de février 2014. Ancien député, président de la Démocratie chrétienne et considéré comme proche d'Etienne Tshisekedi, Diomi Ndongala est poursuivi pour viol sur mineur. Il est incarcéré à la prison centrale de Makala de Kinshasa depuis plusieurs mois. Celui que le ministère public considère comme le complice de Diomi, son garde du corps, ne s'est pas présenté à l'audience alors que les avocats de Diomi, qui dénoncent un procès politique avaient, exigé sa présence.
Eugène Diomi Ndongala, casquette noire sur la tête, était bien présent dans la salle, entouré de son épouse Patricia et de ses avocats. Poursuivi pour viol sur deux filles mineures, le président de la Démocratie chrétienne nie les faits qui se seraient déroulés dans la première moitié de 2012.
Procès politique ?
Maître Richard Bondo, avocat du collectif de la défense de Diomi, confirme la thèse d’un procès politique : « Le procès d’un honorable député, qui a été déchu de la députation de la manière que vous connaissez – toute cavalière – une invalidation qui a fait rigoler tout le monde. Et je crois que ce genre de procès garde tout son caractère politique ».
L’opposition a proposé le nom d’Eugène Diomi sur la liste des personnalités politiques à gracier ou à amnistier à la suite des concertations nationales. Exclu de la grâce présidentielle, ses avocats espèrent peut-être qu’il bénéficiera de l’amnistie qui sera proposée par le Parlement.
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