27.10.2013
Un lieutenant tanzanien de la brigade d'intervention de l'ONU a été tué
pendant la prise par l'armée congolaise et la force onusienne de Kiwanja.
AFP / Michele Sibiloni
Un lieutenant tanzanien de la brigade d'intervention de l'ONU a été tué, dimanche 27 octobre, pendant la prise par l'armée congolaise et la force onusienne de Kiwanja, tenue par la rébellion du M23, dans l'est de la République démocratique du Congo, selon la mission de l'ONU pour la stabilisation de la RDC (Monusco).
"Un lieutenant tanzanien de la brigade d'intervention a été abattu à 11 h 10 alors que la brigade se déployait avec l'armée à Kiwanja", à environ 80 kilomètres au nord de Goma, la capitale de la province du Nord-Kivu, a déclaré un officier de la Monusco.
Dimanche, l'armée et la brigade d'intervention se sont déployés à Kiwanja, où la Monusco dispose d'une importante base et où le M23 s'est livré à de nombreux pillages. Le M23 a annoncé un retrait "sans combat", expliquant qu'il "refus[ait] de combattre dans la cité de Kiwanja".
Avant le lieutenant, deux soldats tanzaniens de la brigade ont été tués : le premier le 28 août, le second le 18 septembre.
Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté, le 28 mars, une résolution créant une brigade d'intervention chargée de lutter contre les groupes armés dans l'Est, en tête desquels le M23 – une rébellion que des experts de l'ONU disent soutenue par le Rwanda et l'Ouganda voisins, ce que ces deux pays réfutent. La brigade compte plus de 3 000 hommes : Sud-Africains, Tanzaniens et Malawites.
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