26/10/2013
Des femmes de différentes structures ont été formées sur la bonne gouvernance des ressources minières, forestières et pétrolières du 21 au 25 octobre 2013 à Kinshasa, grâce au partenariat Osisa-Sarw-FEJE.
Venues de Kinshasa, Bas-Congo et Katanga, des femmes membres de Parlement, Assemblée provinciale, Industries extractives, la société civile, Médias, Communautés locales ont bénéficié d’une formation sur la bonne gouvernance des ressources minières, forestières et pétrolières, organisée du 21 au 25 octobre, par Osisa (Open Society Initiative for Southern Africa) en collaboration avec SARW (Southern Africa Resource Watch) et FEJE (Femme et Justice Economique).
Pendant ces cinq jours les experts indépendants ainsi que des responsables des services techniques du gouvernement ont développé en leur faveur plusieurs thèmes : « Politiques générales des secteurs minier, pétrolier et forestier », « Exploitation, gestion, exportation et commerce des minerais », « Exploration, production et gestion pétrolière », « Exploitation forestière et communauté locale »…
A la clôture de ces assises vendredi 25 octobre 2013, la coordonatrice de FEJE, Léonie Kiangu, s’est réjouie du déroulement des travaux.
« C’est la première fois que les femmes s’intéressent de plus près à la gouvernance des ressources naturelles. Nous avons un rôle très important à jouer, c’est le plaidoyer. Les femmes doivent suivre de plus près la gestion des ressources naturelles et participer là où on vote le budget national », a-t-elle déclaré.
Avant de déclarer closes les assises, la vice-président de l’Assemblée provinciale du Bas-Congo, Marie Josée Mfulu Massaka, a appelé à l’implication de la femme dans la gouvernance des ressources naturelles avant de fait savoir que les ressources natures sont immenses en Rdc et peuvent développer ce pays et participer au bien être de la population.
« Ces ressources attirent la convoitise. Elles sont bel et bien sur l’ensemble de notre territoire, c-à-d dans toutes les provinces de la Rdc. L’exploitation judicieuse pourrait apporter un développement harmonieux de notre pays. Le Congo d’aujourd’hui ne sera pas le Congo de demain si les femmes mettent leur intelligence à inciter le gouvernement à bien gérer les ressources naturelles », a précisé Marie Josée Mfulu Massaka.
Hyamaz/MMC
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