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mardi 26 novembre 2013

Le président Joseph Kabila poursuit sa tournée de restauration de l’autorité de l’Etat dans l'Est du pays

Digital Congo
26/11/2013

Trois semaines après la capitulation de la rébellion M23, le président Joseph Kabila est en tournée dans l'Est de la République démocratique du Congo dans un déplacement symbole de la « restauration de l'autorité de l'Etat ». 

Le chef de l'Etat est arrivé le 20 novembre à Kisangani, chef-lieu de la Province Orientale (Nord-Est) et troisième ville du pays, pour le début de cette tournée régionale effectuée en voiture. Ce jour marquait le premier anniversaire de la cuisante prise de Goma, la capitale de la province du Nord-Kivu (Est), par le M23, l'ex-rébellion composée essentiellement de Tutsi congolais, qui était soutenue, selon des experts de l'ONU par le Rwanda et l'Ouganda, ce que ces pays voisins de la RDC ont toujours démenti. 

Hasard du calendrier ou symbole? « Cela faisait presque deux ans qu'il ne s'était pas rendu de ce côté du pays », a simplement expliqué une source de la présidence faisant partie de l’équipe de la tournée. Reste que ce périple de 1.000 kilomètres et le mode de déplacement choisi, la voiture, visent à montrer que l'Est du pays est de nouveau sous le contrôle du gouvernement, impuissant ces dernières années face à de multiples guérillas. Joseph Kabila avait déjà fait ce trajet en voiture en 2009.
 

A Kisangani, il a présidé un conseil de sécurité. Pendant son séjour, il a pris des bains de foule, sourire aux lèvres, et sous bonne escorte, selon des images diffusées sur la Radio-Télévision Nationale Congolaise. D'après la source de la présidence, outre des demandes pressantes pour la réfection des routes, de nombreux habitants l'ont remercié pour la victoire de l'armée face au M23. 

A Bunia, chef-lieu de l'Ituri (extrême nord-est), où il est arrivé dimanche soir par une route fortement dégradée, le Chef de l’Etat a également présidé un autre conseil local de sécurité. Il semble acquis qu'il se livrera au même exercice en fin de semaine à Goma, qu'il regagnera toujours par la route et où il tiendra aussi un conseil des ministres. 

Fin octobre, le président Joseph Kabila avait lancé un ultimatum aux groupes armés qui pullulent dans l'Est du pays, les enjoignant d'abandonner la lutte pour ne pas y être contraints par la force. Le 5 novembre, après une offensive musclée de l'armée et de la Brigade spéciale d'intervention de l'ONU, le M23 a capitulé, après un an et demi de rébellion. 

« La débandade des rebelles du M23 suivie de leur reddition en Ouganda suite à l'offensive victorieuse des FARDC (l'armée congolaise) a considérablement amélioré la situation sécuritaire dans les régions jadis sous son occupation », résumait récemment la Mission de l'ONU en RDC (Monusco). 

« Le processus de restauration de l'autorité de l'Etat congolais dans le territoire de Rutshuru est en cours », a souligné la Monusco, alors que la police remplace progressivement les militaires qui ont récupéré les zones récemment sous contrôle de l'ex-rébellion. Le général Jean-Lucien Bahuma, commandant de la 8ème Région militaire, a donné lundi un bilan des combats contre le M23, comptabilisant « 201 morts et 680 blessés » pour l'armée et « 721 morts et 543 hommes capturés, dont 72 Rwandais et 28 Ougandais » du côté rebelle, entre le 20 mai et le 5 novembre. 

Depuis la défaite du M23, les annonces de redditions de miliciens d'autres groupes armés se suivent. Au Nord-Kivu, quelque 1.500 miliciens « auront la possibilité d'être intégrés dans l'armée ou la police s'ils le veulent », avait déclaré le Gouverneur du Nord-Kivu, M. Julien Paluku. 

Ces ex-rebelles issus de milices d'auto-défense locales Maï-Maï, viennent du Masisi et du Rutshuru, deux territoires riches en ressources naturelles que se disputent les nombreux groupes armés. Pour l'heure, ils sont regroupés à Bweremana, à environ 50 kilomètres au sud-est de Goma, le chef-lieu de province. 

La plupart d'entre eux étaient actifs dans les milices Nyatura et Alliance des patriotes pour un Congo libre et souverain (APCLS), qui sont accusées d'exactions sur des civils et qui avaient auparavant manifesté leur désir d'intégrer l'armée. 

Plusieurs dizaines de groupes armés locaux et ou venant de pays voisins restent actifs dans l'Est de la RDC demeuré instable depuis près de deux décennies. Parmi ces rébellions étrangères figurent les rébellions ougandaises de l'Armée de résistance du Seigneur (LRA) et les Forces démocratiques alliées-Armée de libération de l'Ouganda (ADF-Nalu), la rébellion burundaise des Forces nationales de libération (FNL), et hutu rwandaise des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR). 

Quant au mouvement de population insécurisée et fuyant les combats et les exactions des groupes armés, il reste environ deux millions de personnes déplacées dans l'Est de la RDC, selon l'ONU. 

A l’étape de Bunia, Joseph Kabila somme la milice de Cobra Matata de déposer les armes 
Le Chef de l’Etat Joseph Kabila Kabange est arrivé à Bunia, chef lieu du district d’Ituri, depuis dimanche vers 22 h 50’ heure locale par route en provenance de Kisangani. Il a été accueilli à Bunia par le commissaire de district a.i. Fataki Adroma avec à sa suite, le gouverneur de province Jean Bamanisa Saïdi, le ministre national aux infrastructures, Fridolin Kasweshi, les commissaires du district du Bas-Uélé , Bulu Bobina et son collègue du district de la Tshopo, Pierre Bakoy Bakunguo et les 5 administrateurs des territoires de Mahagi, Aru, Irumu, Djungu et Mambassa. 

A cette étape de Bunia de son périple dans la Province Orientale, le chef de l’État congolais, Joseph Kabila, a demandé le lundi 25 novembre aux miliciens de la Force de résistance patriotique de l’Ituri (FRPI) actifs dans le territoire d’Irumu de déposer les armes. 

Le Chef de l’Etat s’était rendu dans la localité de Lagabo, à une trentaine de kilomètres au Sud de Bunia, où il a rencontré des déplacés qui ont fui les exactions de ces miliciens dans la chefferie de Walendu Bindi. « Je suis venu compatir à vos souffrances », leur a lancé Joseph Kabila. 

S’adressant directement à la population locale accourue à sa rencontre, le président de la République demandera instamment à ces compatriotes d’aider l’armée à mettre fin à l’activisme de la milice de la FRPI dirigée par Cobra Matata, un ancien milicien fait colonel des FARDC dans les rangs desquelles il avait d’abord été intégré avant de redevenir milicien réclamant régulièrement d’être amnistié par le Chef de l’État pour réintégrer « définitivement » l’armée. Il s’agit malheureusement d’annonces qui ne sont généralement pas suivies de faits. Entre-temps la milice de cet intraitable chef de guerre s’illustre régulièrement par des attaques contre des civils, tout en perpétrant des enlèvements et des vols de bétails. 

Le président Joseph Kabila a demandé aux habitants de la région ayant des parents dans les rangs de ce groupe armé de les persuader de le quitter. «Allez dire aux jeunes que celui qui a un frère dans ces groupes armés n’a qu’à quitter sinon nous allons continuer à le traquer et nous allons gagner. Cobra Matata ne peut pas défier le Congo», a clairement signifié le chef de l’Etat. 

Après cette adresse, certains déplacés ont demandé au gouvernement de prendre des mesures d’encadrement pour accueillir les miliciens qui voudront déposer les armes. « Notre souhait est que le gouvernement puisse les accueillir en tant que des fils congolais. Qu’ils regagnent la vie civile ou militaire au sein de l’armée congolaise », a plaidé Jean Floribert Alez, président des déplacés de Lagabo. 

La journée de lundi, le Chef de l'Etat l’a mise à profit pour effectuer le déplacement de Kasenyi, localité située à 55 km au Sud de Bunia sur le bord du Lac Albert, pour se rendre compte de l’état de délabrement très avancé de cet axe routier d’une importance économique capitale. 

Le Président de la République procédera, au cours de son séjour au chef-lieu du district de l'Ituri où il est arrivé par route dimanche en provenance de Kisangani, au lancement des travaux d’asphaltage d’un kilomètre et demi de route sur ce boulevard de Libération. 

Le commissaire de district a.i., Fataki Adroma, qui a accueilli le Chef de l’Etat, n’a pas donné des détails sur les autres activités de son hôte de marque dans cette partie de la province Orientale. Le Chef de l’Etat est accompagné par le gouverneur de cette province, Jean Bamanisa Saïdi, le ministre national des Infrastructures, Fridolin Kasweshi, les commissaires de district du Bas-Uele, Bulu Bobina et son collègue du district de la Tshopo, Pierre Bakoy Bakunguo, ainsi que tous les cinq administrateurs des territoires de Djungu, Mahagi, Aru, Irumu, et Mambassa venus à Bunia pour l’accueillir. 

Dans la localité de Lagabo située à 30 km au Sud de Bunia dans la chefferie des Walendu-Bindi sur l’axe routier Bunia-Kasenyi, où il s’est rendu lundi après-midi le Chef de l’Etat a visité le camp de déplacés internes qui avaient fui les affrontements ente les groupes armés et les FARDC. Il a profité de cette visite pour se rendre compte de l’état de délabrement très avancé de cet axe routier d’une importance économique certaine. 

Auparavant, le Chef de l’Etat a lancé sur place les travaux de la réhabilitation et d'asphaltage du boulevard de Libération long d’un kilomètre et demi. La dernière visite du Président de la République dans ce coin du pays remonte à 2011, lors de la campagne électorale, rappelle-t-on. MMC

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