16/12/2013
Une mine de platine à Harare (Zimbabwe) / REUTERS/Philimon Bulawayo
La corruption y est solidement installée, leur nationalisme demeure vivace et leurs infrastructures déficientes. Pourtant, c'est dans les pays émergents que le secteur minier est appelé à se développer le plus vite au cours des prochaines années, si l’on en croit l’étude publiées le 12 décembre par le cabinet Ernst & Young sur « les mines dans les économies en croissance rapide ».
Dans cette quête de nouveaux gisements, l’Amérique latine (25 % des dépenses mondiales d’exploration) et l’Afrique (17 %) se taillent la part du lion. Pas étonnant que les fusions-acquisitions d’entreprises minières se multiplient sur ces deux continents. En Afrique, elles ont été surtout le fait des entreprises publiques chinoises qui ont ciblé la République démocratique du Congo, la Sierra Leone, la Namibie et l’Afrique du Sud.
Aux yeux des investisseurs, un des atouts des pays émergents est qu’ils détiennent un quasi-monopole sur plusieurs types de minerais, notamment dans le domaine des platinoïdes, de l’étain, du niobium ou des « terres rares ». Leur autre atout est le faible niveau de leurs salaires...
Alain Faujas
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire