25/03/2014
Joseph Kony, leader de l'Armée de résistance du seigneur (LRA),
en août 2006, à la frontière soudano-congolaise.
Getty Images/Adam Pletts
Washington envoie des renforts en Ouganda pour tenter d’accélérer la traque contre Joseph Kony, leader de la LRA, armée de résistance du seigneur, recherché par la CPI depuis 2005. Quatre avions de transport et 150 hommes du corps des forces spéciales vont arriver dans la zone dans la semaine afin de renforcer la mission de l’Union africaine et les troupes ougandaises. D’après les Nations Unies, Joseph Kony et la LRA sont responsables, en 25 ans, de la mort de 100 000 personnes, et du déplacement de 350 000 civils.
Les Etats-Unis offrent toujours 5 millions de dollars pour toute information menant à la capture de Joseph Kony et deux de ses lieutenants. Le but est que ces hommes soient remis à justice. Or Washington estime que l’armée de résistance du seigneur est affaiblie. La situation est donc propice à une accélération des recherches.
Les désertions parmi les hommes de troupes sont de plus en plus nombreuses, et largement encouragées par des messages et un programme de réhabilitation financé par les Etats-Unis. Les enlèvements régressent, et le ministère de la Défense américain a de bonnes raisons de penser que le numéro deux de l’organisation Okot Odhiambo a été tué l’an dernier.
Les forces spéciales américaines déjà sur le terrain
Avec les renforts, leur nombre sera porté à 300. En tout, quatre avions de transport de brousse, des capacités de ravitaillement et de communication sophistiqués seront également acheminées cette semaine, pour aider à la recherche. Le Congrès en a été informé dès ce dimanche.
Les règles sont précises, les forces américaines viennent en appui sur la traque et le renseignement, l’engagement éventuel contre la LRA n’est pas prévu, sauf en cas de légitime défense. Le département d’Etat américain précise que cette opération ne change rien aux sanctions prises à l’encontre de Kampala, depuis le vote de la loi qui discrimine les homosexuels.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire