13/04/2014
La rivière Epulu dans la réserve de faune à Okapi, en Ituri 2005. |
Le chef milicien des Maï-Maï Simba, Paul Sadala alias Morgan est décédé lundi 14 avril dans l’après-midi après des échanges de tirs entre ses combattants et les militaires congolais au village Molokaï dans la réserve de la faune à Okapi en Province Orientale. Après s’être rendu samedi dernier à l’armée congolaise, Morgan devrait être conduit à Bunia pour la poursuite de son processus de reddition. Il a refusé de suivre des soldats venus pour l’escorter, exigeant d’abord d’être décoré général.
Selon le commandant des FARDC en Ituri, Fal Sikabwe, qui se trouvait dans le territoire de Mambasa, cet échange de tirs a eu lieu le même lundi dans la matinée entre les hommes de Morgan et l’armée congolaise, au village de Molokaï dans la réserve de la faune à Okapi.
Le Général Fal Sikabwé affirme que ce sont des hommes de Morgan qui ont ouvert le feu contre les forces loyalistes.
Grièvement blessé et inconscient, le chef milicien a été amené sur un brancard que les FARDC ont ramené aux pieds de l’hélicoptère de la Monusco vers 16 heures à Komanda. Le corps médical du contingent marocain de la Monusco a immédiatement commencé sa prise en charge médicale.
Après une dizaine de minutes de vol à destination de Bunia, il a rendu l’âme, ajoute le général Fal Sikabwe.
La même source avance un bilan de sept morts du côté milicien et de deux blessés graves et un blessé léger du côté des FARDC.
Le corps de Paul Sadala alias Morgan est gardé par des autorités congolaises à la morgue de l’hôpital général de référence de Bunia.
Morgan s’était rendu samedi 12 avril aux FARDC, devant des autorités coutumières de Bandegaido, située à 300 km au Sud-Ouest de Bunia, en Ituri.
Le chef milicien s’était rendu avec quarante-deux de ses combattants. Son transfert à Bunia avec tous ses hommes devrait être effectué lundi dans la matinée.
La milice de Paul Sadala est accusée de plusieurs exactions contre la population civile dans le territoire de Mambasa (Province Orientale) où elle aurait tué 62 personnes et violé vingt-quatre femmes à Mambasa entre 2010 et 2013.
En juin 2012, ils avaient attaqué la réserve de faune d’Epulu et tué quinze okapis.
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