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samedi 31 mai 2014

26 % seulement des Congolais ont accès à l’eau potable : la Régideso dépassée par la demande

Digital Congo 
31/05/2014

Ce n’est pas seulement à Goma où l’on constate la pénurie en eau potable dans certains quartiers. La situation est générale. Toutes les provinces sont affectées. La régideso dépassée par la demande. 

Le problème de pénurie d’eau touche toutes les provinces. Pour mémoire, en 2012, peut-on rappeler, Radio Okapi avait fait savoir qu’à Bunia (Province Orientale), la Regideso (Régie de distribution d’eau) ne desservait que 4 litres d’eau par jour et par habitant. En lieu et place de soixante litres. 

La population de Bunia en Ituri dans la Province Orientale éprouvait d’énormes difficultés pour accéder à l’eau potable. Vielle de 58 ans, l’usine de la Regideso qui dessert est largement dépassée par la demande. L’eau était une denrée rare pour les habitants de Bunia. Il n’y a que quelques quartiers qui sont raccordés soit au réseau de la Regideso, soit à celui de la Caritas. Malgré cela, ces rares privilégiés passent parfois des semaines entières sans eau.

La plupart des habitants se servent carrément des eaux sales des rivières Ngezi ou Nyamukau. Ils se plaignent de cette situation: «Le problème d’eau, ici à Bunia, est très difficile. L’eau est sale. Aux quartiers Sayo et Bakoko, il n’y a pas d’eau. Les gens vont mourir, à cause du manque d’eau !». La Regideso indique qu’elle n’a qu’une faible capacité de production journalière de deux mille litres pour une population de près de cinq cents mille habitants. 

Dodo Bwazoka, chef de centre Regideso, explique: «La Régideso/Bunia existe depuis 1954. Elle a une usine qui avait été construite à cette date-là, avec une capacité de 50 mètres cube/heures, soit 1200 mètres cube par jour, pendant que la population locale était estimée à 6 000 habitants. La population n’a pas suffisamment d’eau dans la cité de Bunia. Cela est lié à la faible capacité de production de la Regideso.» 

Le Nord-Kivu n’est pas épargné. La société civile de Goma (Nord-Kivu) se plaint du manque prolongé d’eau potable dans la ville. Elle a organisé, vendredi 30 mai, une marche dans le chef-lieu du Nord-Kivu pour dénoncer cette situation et pousser les autorités urbaines et provinciales à trouver des solutions adéquates à ce problème. Les manifestants transportaient des bidons vides et des calicots où l’on pouvait lire : «Nous sommes fatigués de parcourir des kilomètres pour puiser de l’eau au lac». 

La marche est partie de la place appelée « Entrée-Musée » jusqu’au gouvernorat provincial du Nord-Kivu où les manifestants ont déposé un mémorandum. Dans ce document, qui a recueilli environ 5 mille signatures, les habitants réclament un programme concret de distribution d’eau dans tous les quartiers de la ville. Ils attendent, au plus tard le 30 août prochain, de voir le gouvernement provincial ériger des réservoirs publics provisoirement dans les quartiers privés d’eau de la Regideso. 

Le président de la société civile de Goma, Gauthier Muhindo, a indiqué que d’autres actions suivront si les gouvernants ne font rien. Pour sa part, le ministre provincial du Plan du Nord-Kivu, Marie Shemasi, qui a reçu le mémo au nom du gouverneur et vice-gouverneur, empêchés, a promis de faire suivre les revendications à sa hiérarchie. Elle a même promis d’accompagner ces revendications avec des propositions concrètes en faveur de la population. 

A noter que de nombreux habitants se rendent chaque jour au lac Kivu pour puiser de l’eau, qui est pourtant impropre à la consommation. Certains habitants frappés par cette pénurie sont obligés d’aller se ravitailler dans des quartiers où l’eau peut encore couler aux robinets. Pour rappel, les partenaires sociaux et techniques du gouvernement, réunis en mars dernier à Kinshasa, avaient révélé que seuls 26 % des Congolais ont accès à l’eau potable. 

Pour accroître ce taux de desserte en eau potable, le Comité national d’action de l’eau et de l’assainissement (CNAEA) avait demandé à l’Etat congolais et aux bailleurs de fonds de doter ce secteur des moyens conséquents. C.L./MMC/LP

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