21/06/2014
Sebastien Impeto Capture d'écran video Voice of Congo |
Somme toute, à l’Equateur, la population reste unanime pour que Impeto, qui a toujours travaillé au nom de son titulaire, qu’il respecte d’ailleurs bien, puisse prendre la tête de cette province, compte tenu de ses capacités éprouvées de la gestion de la chose publique.
Selon la source, le vice-Gouv de la province, Sébastien Impeto sera officiellement proclamé l’interface attitrée, en l’absence de son titulaire en soins depuis plusieurs mois. Aux yeux de nombreux observateurs, le sort Koyagialo semble déjà scellé.
Au cas où cette info s’avérerait vérifiée, alors une telle décision aurait le mérite de mettre un terme au bicéphalisme qui a affaibli l’autorité de l’Etat au sommet de la province de l’Equateur.
Rappel historique des faits, Louis Alphonse Koyagialo, alors qu’il se rendait en Afrique du Sud pour des soins médicaux, avait choisi son ministre de la Justice, Pascal Selinga, pour partager son intérim avec le vice-gouverneur.
Dans des loges politiques des fils du terroir, la décision de Louis-Alphonse Koyagialo avait été loin, très loin même de faire l’unanimité. Pour certains, l’acte posé par le numéro 1 de leur province, voilait une méfiance implicitement exprimée vis-à-vis de Sébatien Impeto, fiché par des pro Koyagialo, comme l’un des fidèles de l’ancien Gouverneur de province, Jean-Claude Baende, alors que c’est faux.
Cette thèse, du reste très répandue au sein de l’opinion locale, avait fini par se consolider. Surtout à Mbandaka, capitale et siège des institutions politiques provinciales de l’Equateur.
C’est donc cette nomination de Pascal Selinga qui a semblé avoir donné le ton au conflit, à la cacophonie politique à la tête du Gouvernement provincial.
En tout cas, nombreux ont été des analystes politiques désintéressés qui, en leur temps, qui avaient perçu d’un mauvais œil, la décision de Louis-Alphonse Koyagialo.
Car, la logique élémentaire voudrait qu’en l’absence du titulaire, le pouvoir revienne à l’adjoint. Ce qui n’a pas été le cas au sein de l’Exécutif de l’Equateur où Sébastien Impeto ne pouvait prendre aucune décision, sans le contre–seing de Pascal Selinga. Alors qu’avant cette cacophonie, Impeto gérait normalement et surtout avec transparence cette province de l’Equateur.
LE SORT DE KOYAGIALO DEJA SCELLE ?
La province de l’Equateur est « ancéphale » depuis plusieurs mois. « Acéphale » dans la mesure où son Gouverneur se trouve en situation de ne plus diriger, à cause des ennuis de santé ressentis quelques mois seulement après son investiture en juillet 2013.
Ce chevronné de la territoriale n’a pas eu le temps d’asseoir son pouvoir, et exécuter son ambitieux programme de redressement de la province. Depuis près de trois mois, il se trouve présentement et pour la seconde fois, en séjour médical au pays de Jacob Zuma.
Certes, Koyagialo a droit au repos car il a beaucoup travaillé pour l’intérêt de la République démocratique du Congo. Il n’est pas la seule personnalité à éprouver des problèmes de santé et qui sont au repos.
Des dignitaires de cette plate-forme politique de soutien au Président Joseph Kabila, à la quelle appartient également le Gouv actuel de l’Equateur, pensent qu’il faille tenir compte de l’état de santé actuel de Louis Alphonse Koyagialo et agir en toute responsabilité.
C’est-à-dire que le Chef de l’Etat garant de la Nation devrait prendre une initiative pour mettre un terme à ce bicéphalisme qui paralyse le fonctionnement de la province.
Somme toute, à l’Equateur, la population reste unanime pour que Impeto prenne la tête de cette province, compte tenu de ses capacités éprouvées de la gestion de la chose publique.
Nous y reviendrons.
Célestin Lutete/MMC
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