20/07/2014
Des familles refoulées de Brazzaville cherchant à rejoindre leurs proches le 24/04/2014 à l’entrée principale de l’ex- port Onatra à Kinshasa. Radio Okapi/Ph. John Bompengo |
Environ 13 500 Congolais sont expulsés, depuis deux semaines, de Pointe-Noire, dans le cadre de l’opération Mbata ya Mikolo (traduisez en français : gifle des aînés), menée par la police du Congo-Brazzaville. Le coordonnateur de la société civile du Bas-Congo, Valentin Vangi, a indiqué samedi 19 juillet, que ces expulsés sont enregistrés à la frontière de Kimpangala dans le territoire de Tshela, à près de 300 km à l’Ouest de Matadi (Bas-Congo).
Il s’est plaint que la situation de ces Congolais va du mal en pis le fait qu’ils ne bénéficient pas d’assistance gouvernementale:
Selon des informations recueillies sur place, ces retournés sont victimes de diverses exactions pendant leur expulsion de la République du Congo.
Lire aussi: Congo: les expulsions des Congolais de la RDC gagnent Pointe Noire
Il a demandé l’assistance du gouvernement tant national que provincial pour aider ces refoules à regagner la cité de Tshela avant d’atteindre leurs provinces d’origines.
En mai dernier, le gouverneur de la ville de Kinshasa et le maire de Brazzaville avaient pourtant annoncé des mesures pour améliorer les conditions d’hébergement et de rapatriement des ressortissants de la RDC regroupés dans le centre de transit à Brazzaville avant leur expulsion en RDC.
Depuis le début du mois d’avril, la police de Brazzaville a expulsé les Congolais de la RDC vivant à Brazzaville pour arrêter et renvoyer des étrangers présumés criminels. Plus d’un millier de ressortissants de la RDC avaient été refoulés dans le cadre de cette opération. Ceux qui sont venus via Kinshasa sont cantonnés dans un site aménagé dans la commune de Maluku, à 80 km du centre-ville de Kinshasa, où ils attendent le retour dans leurs localités d’origine.
Il s’est plaint que la situation de ces Congolais va du mal en pis le fait qu’ils ne bénéficient pas d’assistance gouvernementale:
«Il n’y a aucune assistance officielle du gouvernement tant provincial que national. On a seulement vu des équipes de l’Unicef et OMS apporter les lots de médicaments pour enfants qui souffrent de la rougeole».
Selon des informations recueillies sur place, ces retournés sont victimes de diverses exactions pendant leur expulsion de la République du Congo.
«Il faudrait que la communauté internationale fasse pression sur le président Denis Nguesso», a poursuivi Valentin Vangi.Il y a une semaine, où le coordonnateur de la société civile du Bas-Congo craignait la montée de l’insécurité dans le territoire de Tshela, avec l’arrivée de ces retournés.
Lire aussi: Congo: les expulsions des Congolais de la RDC gagnent Pointe Noire
Il a demandé l’assistance du gouvernement tant national que provincial pour aider ces refoules à regagner la cité de Tshela avant d’atteindre leurs provinces d’origines.
En mai dernier, le gouverneur de la ville de Kinshasa et le maire de Brazzaville avaient pourtant annoncé des mesures pour améliorer les conditions d’hébergement et de rapatriement des ressortissants de la RDC regroupés dans le centre de transit à Brazzaville avant leur expulsion en RDC.
Depuis le début du mois d’avril, la police de Brazzaville a expulsé les Congolais de la RDC vivant à Brazzaville pour arrêter et renvoyer des étrangers présumés criminels. Plus d’un millier de ressortissants de la RDC avaient été refoulés dans le cadre de cette opération. Ceux qui sont venus via Kinshasa sont cantonnés dans un site aménagé dans la commune de Maluku, à 80 km du centre-ville de Kinshasa, où ils attendent le retour dans leurs localités d’origine.
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