27/07/2014
Soldats rwandais et congolais suivent une escarmouche à la frontière des deux pays où au moins un militaires des FARDC a été tué le 5 novembre 2012. © MONUSCO/Sylvain Liechti |
Face aux éventuelles tentatives révisionnistes des frontières héritées des colonisations en Afrique, les gouvernants congolais sont appelés à ne pas tomber dans le piège des puissances multinationales. Cet appel a été lancé par Media 7, la Conscience nationale congolaise et l’Institut congolais de recherche et de développement scientifique au cours d’une conférence-débat que ces structures ont organisée samedi 26 juillet à Kinshasa, sous le thème: «La question des frontières africaines, cas de la RDC».
Il existe une étude initiée par l’Union africaine et qui risque de toucher à l’intangibilité des frontières africaines, a révélé le responsable de Media 7, Freddy Mulumba. Il pense qu’il est temps de conscientiser les dirigeants congolais face à cette problématique.
Le colonel Nestor Lubiku, directeur-chef de service à la commission permanente des frontières de la RDC a présenté l’état des lieux des frontières congolaises, les enjeux géostratégiques des ressources naturelles ainsi que leur gestion.
«Les puissances coloniales ont fait leur travail. Mais en nous léguant les frontières, elles nous ont légué certains problèmes, que nous devons résoudre nous-mêmes Africains [...] En négociant et non en nous faisant la guerre», a-t-il proposé.
Les frontières en RDC qui sont naturelles sont plus importantes que celles artificielles ou conventionnées, fruit d’une entente entre voisins plus particulièrement au Nord dans le Sud du Soudan et au Sud entre la Zambie de Kaunda et le Zaïre de Mobutu.
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