09/09/2014
En RDC, la cinquième audience dans l'affaire Ewanga a eu lieu ce lundi. Cet opposant de l’Union pour la Nation congolaise est poursuivi pour outrage au chef de l'Etat. Getty Images/Oxford |
En RDC, la cinquième audience dans l'affaire Ewanga a eu lieu ce lundi. Cet opposant de l’Union pour la Nation congolaise (UNC, le parti de Vital Kamerhe) est poursuivi pour outrage au chef de l'Etat et incitation à la haine raciale pour des propos tenus à Kinshasa début août, au cours d’un rassemblement de l’opposition contre la révision constitutionnelle et un troisième mandat pour le président Kabila. L'atmosphère lors de cette audience était électrique.
L’audience n’avait pas encore commencé quand aux environs de midi, une foule importante de jeunes arrivent avec de gros sacs devant la Cour suprême de justice (CSJ). La police s’est opposée au déploiement des banderoles par ces nouveaux venus et l’officier en charge de la sécurité des lieux a menacé d’arrêter les fauteurs de trouble et de les mettre à disposition de la justice.
Déception pour la défense
La police a donc dû intervenir encore une fois pour ramener l’ordre. Et la journée est déjà bien avancée quand le public a fini par avoir un accès libre à la salle d’audience, mais le huis clos a aussitôt été décrété à la demande des avocats de la défense. La présence de deux individus, deux des responsables des jeunes de la majorité, réputés pour des expéditions punitives contre des actions qui dérangent le pouvoir, ont un temps été signalé.
Finalement, quand l’audience a pris fin, c’est la déception qui a dominé chez les avocats. La Cour a en effet rejeté l’exception d’inconstitutionnalité de la loi sur l’outrage à chef d’Etat.
Retour donc à la case départ.
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