************ QUI AURAIT SOUVENIR D'UN MAGASIN MAMPEZA A COQUILHATVILLE ? IL ETAIT TENU PAR UNE FAMILLE PORTUGAISE ! PRENDRE CONTACT AVEC LA WEBMASTER. EMAIL : tvcn156753@tvcablenet.be MERCI. ************ QUI AURAIT CONNU DANS LA PROVINCE DE L'EQUATEUR , FIN DES ANNEES 1940 ET JUSQUE 1960, DENIS GOUVRIER, AGRONOME. IL AURAIT TRAVAILLE PRINCIPALEMENT A MONKOTO, BOENDE ET PEUT-ETRE DANS LA REGION DE COQUILHATVILLE. PRENDRE CONTACT AVEC LA WEBMASTER. EMAIL : tvcn156753@tvcablenet.be. MERCI. ************

vendredi 6 février 2015

Kotakoli: après leur soulèvement, les ex-combattants appelés à la patience

Radio Okapi 
06/02/2015

Des ex-combattants, regroupés dans le
camp d’entrainement commando de
Kotakoli, lors de la visite le 11/09/2014
du chef de la Monusco, Martin Kobler.
Radio Okapi/Ph. John Bompengo
Au lendemain du soulèvement des ex-combattants regroupés à Kotakoli (Equateur) depuis plus d’une année et demie, le porte-parole du gouvernement Lambert Mende les a invités à la patience. Ces ex-combattants ont menacé mercredi 4 février de descendre à Gbadolite pour faire entendre leur voix aux autorités, se plaignant notamment du temps qu’ils ont passé dans ce camp de Kotakoli. 

D’après une source interrogée à Kotakoli, ces ex-combattants ne devaient y rester que pendant trois mois. Ils y sont depuis plus d’une année et demie. Ces ex-combattants s’interrogent également au sujet de leur statut actuel. « Démobilisés ou militaires en formation ? », résume notre source. 

En outre, ces ex-combattants n’auraient pas perçu leur prime depuis deux mois. 

Interrogé à ce sujet, le porte-parole du gouvernement reconnaît les conditions de vie difficiles de ces ex-combattants. Mais il les invite à « un peu de patience ».
« Nous comprenons cette impatience -là, mais nous leur demandons de prendre en considération le fait qu’ils sont le seul groupe qui soit accompagné des dépendants : des femmes et des enfants. Et que ce n’est pas toujours facile de déplacer en groupe les combattants accompagnés d’un nombre de femmes et d’enfants. Ça prend beaucoup de temps », explique le porte-parole du gouvernement. 
Pour lui, la décision de transférer ces ex-combattants dans un autre centre a déjà été prise à cause de l’insalubrité du site de Kotakoli. 

Le centre de Kotakoli accueillent environ 800 ex-combattants ainsi que leurs dépendants dont 186 femmes et 202 enfants. 

En octobre dernier, Human Right Watch a fait état de la mort de plus de cent personnes parmi ces ex-combattants et leurs dépendants à cause de la faim et de l’absence de soins de santé notamment.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire