Desc Wondo
19/03/2015
Ces derniers temps, en parcourant les analyses émises ici et là sur la situation politique de la RDC, je constate qu’il y a à boire et à manger. En effet, beaucoup d’ analyses politiques sur la RDC sont brouillées, car manipulées. Nous proposons ici quelques repères, non exhaustifs, qui permettent de mieux appréhender le contexte politique congolais actuel, qui est plus complexe qu’il n’y paraît, comparativement certaines analyses simplistes et réductionnistes effectuées ces derniers (avec les arrestations, répression, querelle avec les institutions internationales, les diplomates, discours totalitaristes du porte-parole).
Il y a de constantes arrières pensées.
- Il y a des non dits. La révision constitutionnelle n’ a pas été enterrée. A la rentrée parlementaire du 16 mars, Minaku a parlé des échéances » électorales et référendaires ». Oui « référendaires ». L’ initiative de la révision est autorisée au chef de l’ Etat ou au gouvernement ou au parlement ou à une pétition d’ au moins 100.000 signatures.
- Le cas Kabila n’ est pas lié uniquement à sa personne. Il y a au moins quatre déviations graves: – la présidentialisation du régime, alors que la constitution confie au premier ministre la conduite de la politique du gouvernement. – le népotisme et le clientélisme avec la nomination aux postes de commandes des gens de son terroir ou autres. – le pouvoir exercé par des membres de la famille. – l’ autorité morale de la majorité qui est, en réalité, une vraie direction politique qui est interdite par la Constitution.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire