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vendredi 27 mars 2015

RDC: réactions de la classe politique sur le nouveau mandat de la Monusco

Radio Okapi 
27/03/2015

Des enfants en train de suivre
des véhicules des casques bleus
 en patrouille au Nord-Kivu
(Photo Myriam Asmani)
La résolution 2211 sur le renouvellement du mandat de la Monusco, adoptée jeudi 26 mars par le Conseil de sécurité des Nations unies, est diversement accueillie par la classe politique de la RDC. La Majorité présidentielle (MP) aurait voulue voir une réduction plus sensible des troupes de la Monusco, estimant qu’il y a «montée en puissance des FARDC». L’opposition quant à elle a salué la reconduction de ce mandat, arguant que la situation de la RDC sur le plan sécuritaire est encore fragile. 

Le porte-parole de la MP, Luzanga Shamandefu, affirme que la situation sécuritaire de la RDC a positivement évolué: 
«Le gouvernement de la République avait toutes les raisons de pouvoir demander au moins une diminution drastique du nombre de casques bleus dans notre pays. Et cela parce qu’il y a quand même une évolution avec la montée en puissance des FARDC. Parce que nous devons aussi nous poser quand même des questions, est-ce-que dans une ville comme Kikwit ou Bandundu on a besoin de la présence de la Monusco là-bas ?» 
En même temps, Luzanga Shamandefu souhaite voir la Monusco participer effectivement à la poursuite de toutes les forces négatives qui sont encore actives dans certains territoires de la RDC.
«Ce n’est pas la peine d’avoir 8000 hommes pendant qu’il y a des poches de résistance au Katanga au Nord-Kivu au Sud-Kivu. Mais que fait la Monusco en ce moment-là, si elle ne contribue pas à éradiquer ces poches de résistances ? », s’interroge-t-il. 
«La reconduction de ce mandat est une très bonne chose» 
De son côté, Clément Kanku, coordonnateur de l’Union pour la nation – une plateforme de l’opposition – estime que se défaire des troupes de la Monusco à l’heure actuelle serait précoce. 
«Nous saluons la reconduction du mandat de la Monusco d’autant plus que le Congo, sur le plan sécuritaire, est encore fragile. Et nous pensons que l’apport de la Monusco aujourd’hui sur le plan sécuritaire au Congo est encore nécessaire […] Nos forces combattantes, c’est vrai, sont en train de se battre sur le terrain. Mais nous croyons que s’affranchir aujourd’hui de l’assistance internationale ou de la Monusco pour faire face au défi sécuritaire serait prématuré.» 
Kinshasa, selon lui, devrait faire preuve de beaucoup de retenu dans la mesure où «ce gouvernement n’a pas pu jusque-là nous montrer qu’il est réellement engagé à mieux organiser notre armé, mieux équiper notre armée, mieux motiver nos militaires pour faire face à toutes les menaces qui peuvent venir de l’extérieur.» 

En renouvelant le mandat de la Monusco, le Conseil de sécurité de l’Onu a également décidé de réduire ses effectifs militaires de 10%. Selon cette résolution, la Monusco verra ses effectifs réduits de 2 000 hommes sur près de 20 000 soldats. 

La mission onusienne est alors chargée d’accomplir ces missions prioritaires: la protection des civils, le soutien logistique aux futures élections, la stabilisation du Congo et l’appui à la mise en œuvre de l’accord-cadre d’Addis-Abeba, signé en février 2013.

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