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jeudi 9 avril 2015

Affaire fosse commune : des enquêtes sont en cours, affirme Mende

Radio Okapi 
09/04/2015

Le porte-parole du gouvernement de
 la RDC, Lambert Mende Omalanga
le 09/04/2015 à Kinshasa.
Radio Okapi/Ph. John Bompengo
Le ministre des Médias et porte-parole du gouvernement, Lambert Mende, a affirmé que des enquêtes sont en cours pour élucider l’affaire de la fosse commune découverte à Maluku, dans la périphérie Est de la ville de Kinshasa. Il l’a affirmé jeudi 9 avril, lors d’un point de presse organisé dans la capitale. Environ quatre cent vingt-cinq corps ont été enterrés le 19 mars denier au cimetière de Fula-Fula dans cette municipalité. La découverte a été faite par la population qui a saisi la Monusco. Celle-ci a, à son tour saisi le Procureur général de la République. Plusieurs organisations nationales et internationales exigent une enquête indépendante pour fournir plus d’éclairages sur cette question. « 
L’enquête est en train de se dérouler. Une enquête ne peut pas être limitée, surtout par un ministre. Ce n’est pas un ministre qui mène des enquêtes, c’est une enquête judiciaire. C’est le Procureur général de la République qui a commis des magistrats au nom de l’unité de l’action judiciaire (…) », déclare Lambert Mende, sans préciser la date du début de cette enquête. 

Dans une déclaration mercredi, Didier Reynders avait exigé une enquête indépendante, soulignant que cette découverte « pose de très nombreuses questions auxquelles la population congolaise et la Communauté internationale sont en droit d’attendre des réponses » et a préconisé la protection du site. 

Lambert Mende indique que le site de la fosse commune est sécurisé depuis le début de l’enquête judiciaire initié par le procureur général de la République. 

S’agissant de l’exhumation ou pas des corps, Lambert Mende souligne que seuls les enquêteurs peuvent décider sur cette question « si cela peut conduire à la vérité ». 
« L’exhumation est un devoir si le magistrat estime qu’on peut exhumer. Personne ne donnera des ordres aux enquêteurs parce que nous ne laisserons personne à dicter sa loi à notre justice qui est indépendante, nous-mêmes, nous nous refusons de le faire », poursuit le porte-parole du gouvernement. 
À en croire Lambert Mende, « lorsqu’il n’y a rien qui puisse jeter l’anathème sur les dirigeants actuels de la RDC, il faut en inventer ». 

Il rappelle également que la réglementation des services en charge des funérailles et sépultures de la RDC entend par « personnes indigentes », les dépouilles trouvées par les services sociaux et la police, mais dont ni l’identité, ni les liens de parenté ne sont établis. 

« C’est le cas des 57 corps de personnes non identifiées inhumés sur le site de Maluku. Une liste disponible à l’hôtel de ville indique pour qui le souhaite. Elle reprend, le numéro de réception, le sexe, l’âge, la provenance et la date d’admission à la morgue centrale de Kinshasa », ajoute le porte-parole du gouvernement. 

Il indique aussi que la catégorie d’indigents relève « des corps des personnes connues par la population (identifiées), mais abandonnées après leur décès dans les morgues de formations médicales ». 

Selon Lambert Mende, il n’y a donc rien qui puisse autoriser un quelconque lien entre cette affaire et les événements des 19 au 21 janvier 2015. 
« Le bilan de ces événements est connu : 27 morts. Même les sources les plus mal intentionnées n’ont pas dénombré 421 morts en janvier dernier. Ceux qui s’adonnent à cet amalgame tentent simplement d’alimenter inutilement l’affabulation », souligne-t-il. 
Les enquêtes faites dans les normes 
Le procureur près le Tribunal de paix de Kinkole, Ghislain Mwehu Kahozi indique que le Procureur général de la République a déjà diligenté une enquête judiciaire qui se déroule « dans les normes ». 
« Les enquêtes sont faites dans les normes et le respect strict de la loi comme le veut la procédure pénale », déclare-t-il, à l’issue de la réunion jeudi 9 avril entre le Procureur général de la République et tous les services de sécurité et du parquet notamment l’Auditeur général des FARDC, le commissaire général de la police, l’Administrateur général de l’Agence nationale de renseignements (ANR), le commissaire général adjoint en charge de la police judiciaire ainsi que la police scientifique. 
« A notre niveau, nous avons ouvert un dossier et nous avons procédé aux auditions éventuelles. Nous avons effectué plus d’une descente avec ceux des Nations unies et d’autres organismes qui sont venus pour enquêter sur le fait », affirme Ghislain Mwahu. Il demande au Bureau conjoint des Nations unies pour les droits de l’homme (BCNUDH) « qui a eu à porter à la connaissance de l’autorité qu’il existerait des victimes de venir et que nous prenions leurs déclarations ». 
« Les victimes qui sont à la recherche de l’un des leurs prière les informer qu’il existe un dossier judiciaire. Elles peuvent venir et en ce moement là nous prendrons leurs déclarations. Toute personne qui est intervenue sera appelée à être entendue », ajoute Ghislain Mwehu.
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RDC : La Fosse commune de Maluku : Analyse des faits et réflexion éthique – Alain-Joseph Lomandja

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