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lundi 13 avril 2015

RDC : bientôt un (nouvel) "enterrement groupé" de cadavres conservés à la morgue de Kinshasa

Jeune Afrique 
13/04/2015

Le cimetière de Maluku où
421 corps ont été inhumés
le 19 mars 2015 dans la nuit.
© Federico Scoppa/AFP
Pour éviter une nouvelle polémique après celle qui a suivi la découverte d'une fosse commune à Maluku, dans la banlieue de Kinshasa, les autorités congolaises ont annoncé lundi qu'elles procéderaient bientôt à un enterrement groupé de cadavres conservés dans la morgue de la capitale. 

Alors que les zones d'ombre persistent après la découverte d'une fosse commune à Maluku, dans la banlieue nord-est de Kinshasa, les autorités congolaises ont annoncé, le 13 avril, l'imminence d'un nouvel "enterrement groupé". Les corps qui restent entreposés dans la morgue centrale de la capitale – 168 cadavres à la date du 11 avril – seraient "enterrés peut-être dans sept jours, peut-être dans dix jours, peut-être dans deux semaines", a indiqué Alexis Thambwe Mwamba, ministre de la Justice, rappelant que les enterrements collectifs se font "régulièrement" à Kinshasa. 

Devant plusieurs ambassadeurs étrangers et responsables congolais, le ministre est également revenu sur l'affaire de la fosse commune de Maluku. "Je ne parlerai pas de fosse commune parce que 'fosse commune' suppose exécution, massacre, charnier. J'utiliserai le terme de tombe commune", a-t-il insisté.
"Ce sont des gens qui ont été enterrés, et on les a enterrés conformément à la règlementation qui date de l'époque coloniale" belge, a ajouté Alexis Thambwe Mwamba, invitant les ambassadeurs et la presse à visiter la morgue générale de Kinshasa dans l'après-midi. 


"Des erreurs administratives" 
De son côté, le Premier ministre Augustin Matata Ponyo a reconnu qu'il y avait "eu peut-être des erreurs administratives dans le processus de l'enterrement" à Maluku. "Mais dans le fond, je crois qu'il n'y a rien à craindre parce que l'enterrement des personnes était justifié (...). La morgue centrale a demandé des autorisations requises pour pouvoir procéder à l'enterrement et c'est ce qui a été fait", a-t-il ajouté aussitôt. 

Selon les autorités, 600 personnes meurent chaque jour à Kinshasa. "Lorsqu'on fait deux mois ou trois mois sans enterrement, vous pouvez vous imaginer le nombre de corps qui sont appelés à l'enterrement", a également expliqué le Premier ministre congolais. 

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