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jeudi 16 avril 2015

RDC: la pression monte pour la libération des activistes de Filimbi

RFI 
16/04/2015

Des militants de Lucha, organisation membre du collectif Filimbi, 
lors d'une manifestation à Goma le 18 mars dernier pour la libération 
des activistes détenus à Kinshasa. DR / HRW / A.Bouvy 

L'Association congolaise pour l'accès à la justice « exige la libération immédiate et sans condition » des trois militants du collectif Filimbi, incarcérés depuis le 15 mars dernier. La situation de ces militants de la société civile, détenus au secret depuis un mois, est devenue l’enjeu d’un bras de fer entre le gouvernement congolais et des associations de défense des droits de l’homme. 

Cela fait un mois que trois jeunes militants congolais militants de la plate forme Filimbi sont détenus au secret. Le 15 mars, à Kinshasa, Fred Bauma, Sylvain Saluseke et Yves Makwambala participaient à une conférence internationale sur la bonne gouvernance et la démocratie en Afrique lorsqu’ils ont été arrêtés. Une trentaine de personnes avaient alors été interpelées, parmi lesquelles des activistes sénégalais et burkinabè, qui, eux, avaient été libérés et expulsés dans les jours qui ont suivi. 

Les organisations de défense des droits de l’homme se sont saisies du dossier et les appels à la libération de ces militants se succèdent. L'Association congolaise pour l'accès à la justice (ACAJ), se joint à ces condamnations. « Nous ne cessons de condamner cette arrestation et cette détention au secret qui constitue une violation flagrante aux droits fondamentaux du citoyen », dénonce Me Georges Kapiamba, avocat au barreau de Lubumbashi et président de l’ACAJ.

Les pratiques de l'ANR mises en cause 
Le président de l’ACAJ pointe en particulier le rôle joué par l’agence nationale du renseignement (ANR) dans cette affaire. « Nous considérons que la République démocratique du Congo est un Etat de droit. Et dans le cas d’espèce, nous n’acceptons pas que les agents des renseignements puissent s’octroyer plus de prérogatives que celles qui leur sont reconnues par la loi, en allant jusqu’à arrêter des citoyens. En les détenant au secret, sans possibilité pour ces personnes de recevoir la visite de membre de leur famille ou encore d’obtenir l’assistance de leurs avocats, sans pour autant les présenter devant les autorités judiciaires compétentes. Nous condamnons et restons profondément préoccupés par cette situation. » 

HRW demande une enquête 
Human Rights Watch (HRW) liste également une série de manquements dans la procédure judiciaire qui vise les trois militants de Filimbi détenus au secret à Kinshasa. Une détention « arbitraire », selon HRW, qui souligne qu’aucun des activistes n'a été inculpé ou « déféré devant les instances judiciaires compétentes ». L'organisation dénonce aussi l'arrestation de quatre autres militants arrêtés à Goma où ils sont retenus depuis une semaine. Human Rights Watch décrit des « passages à tabac » et des « pratiques de torture inacceptables » évoquant « un mouvement de répression de la liberté d'expression et de réunion qui s'intensifie » en amont de la présidentielle en 2016. HRW appelle donc à la libération immédiate de ces sept activistes « pacifiques » et à l'ouverture « d'une enquête sur les accusations de mauvais traitements ». 

L'ONU s'inquiète 
Par ailleurs, le bureau des Nations Unies pour les droits de l'homme en République démocratique du Congo s’est aussi inquiété de la situation de ces activistes, et a indiqué mercredi continuer à demander que ceux-ci soient « mis à la disposition des autorités judiciaires le plus vite possible ». 

Autant d’appels restés sans réponse, pour le moment. Interpellé à ce sujet, le procureur général de la République n'a pas répondu à RFI. 

Les trois activistes congolais de Filimbi arrêtés à Kinshasa le 15 mars 2015. De gauche à droite : Yves Makwambala, Sylvain Saluseke et Fred Bauma DR

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