17/05/2015
Opération de rapatriement des réfugiés congolais de la Centrafrique. (Photo HCR) |
Environ 10 000 Congolais rapatriés, en 2013 et 2014, du Congo Brazzaville sollicitent des moyens auprès du gouvernement pour s’intégrer dans leurs milieux. Ces rapatriés avaient fui, en 2009 et 2010, l’insurrection du Mouvement de libération indépendante alliés (MLIA).
Jean-Paul Aluma, un des délégués de ces rapatriés, a expliqué leur désarroi dans un entretien accordé, dimanche 17 mai, à Radio Okapi:
«Je suis l’un des rapatriés du Congo Brazzaville et je suis là depuis mai 2013. Jusqu’à présent, nous n’avons rien reçu. Le Pam nous avait promis une ration alimentaire. A ce jour, nous n’avons reçu qu’un mois de ration sur trois. Ceux qui sont retournés en 2014 n’ont d’ailleurs rien reçu », a indiqué le délégué de ces rapatriés.
Ceux qui n’ont pas d’emploi souhaitent que cette agence du système de l’Onu convertisse ces vivres en argent pour leur permettre de se prendre en charge.
Selon, Jean-Paul Aluma, ces rapatriés sont en difficulté de scolariser leurs enfants partout où ils sont localisés notamment à Zongo, Mobenzene, Lilanga, Gombe et à Mbandaka.
Au Pam comme à l’ONG Aides, on reconnait cette situation pour les rapatries localisés à l’Ouest de l’Equateur.
Le chef du bureau de l’ONG Aides à Mbandaka a expliqué que l’assistance en faveur des rapatriés a été interrompue après que le Pam a mis fin à son intervention dans la zone.
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