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lundi 29 juin 2015

Plainte contre gouverneurs : Joseph Kabila dément !

Digital Congo 
29/06/2015

Les observateurs son étonnés de constater que sur une liste d’une trentaine d’accusés, selon l’Afp, on n’ait mis l’accent que sur les quatre gouverneurs de province choisis de façons à servir la cause. 

Une chose est vraie, le Conseiller spécial du Chef de l’Etat en matière de la bonne gouvernance a déposé auprès du Pgr, une suite des dénonciations en l’endroit de quelques cadres et gestionnaires du pays. Le document hautement confidentiel, avait été remis entre les mains du Pgr. Le Conseiller spécial du Chef de l’Etat, partant du fait qu’il s’agissait des accusations à vérifier avant confirmation, et étant donné que les personnes concernées bénéficiaient de la présomption d’innocence, avait clairement dit qu’il n’était pas question de citer des noms. 


La prochaine étape devrait être l’instruction qui, elle aussi, devrait rester secrète. Au plus grand étonnement de tout le monde, les médias internationaux, ont relayé une dépêche de l’AFP qui prétendait avoir obtenu une copie de cette plainte. Auprès de qui? On ne le saura jamais étant donné qu’aucun journaliste, même s’il avait le couteau à la gorge, n’accepterait de dévoiler ses sources. Il s’avère, selon toute évidence, que le document dont s’est procuré le confrère, est un faux. Il s’agit apparemment d’une manipulation. L’auteur de cette manipulation croit-on savoir, pourrait être parmi les personnes citées dans cette fausse plainte suivant une stratégie dont la motivation nous intéresse. Et il n’a pas été très difficile de suivre une piste qui, suivant la cohérence de l’analyse, conduit jusqu’à l’auteur de la fausse plainte. 

Quatre gouverneurs accusés pour le besoin de la cause 
Les observateurs son étonnés de constater que sur une liste d’une trentaine d’accusés, selon l’Afp, on n’ait mis l’accent que sur les quatre gouverneurs de province choisis de façons à servir la cause. En outre, on a parlé de plusieurs collaborateurs du Premier ministre sans les citer comme s’ils n’étaient d’aucun, intérêt médiatique. Et pourtant citer ces personnes qui gèrent la grande République au quotidien, servirait de connaître leur proximité avec le Premier ministre. On ne l’a pas fait parce qu’on ne voulait pas se hasarder d’inventer des noms. Le but de ce faux était, on le voit bien, de n’enclencher la défense d’un gouverneur. Celui se sentirait morveux. Mais l’auteur du faux en a ajouté trois autres pour que lorsque la vraie plainte dévoilera son mystère, dans l’opinion on fasse croire que l’on aurait bavé les autres. Et le seul qui serait resté dans les filets de la justice, serait le mal aimé pour ses ambitions politiques. Le fait que la liste vienne d’un Conseiller spécial qui s’appelle Luzolo Bambi, ne pouvait que pousser à telle stratégie de la part de celui qui a déjà été mordu par le serpent. 

Le précédent 
C’est le gouverneur du Katanga qui a mis au parfum les observateurs avertis en déblayant cette piste. Car, avait-il fait remarquer, déjà, alors ministre de la Justice, sous son mandat -pendant que le ciel était bleu au-dessus des relations entre Katumbi et le régime - la justice congolaise avait porté plainte contre Moïse Katumbi et sa famille à Londres et à Bruxelles. La Justice de ces deux pays a-t-il ajouté, avait déclaré le non-lieu. Il y a toutes les bonnes raisons que le gouverneur du Katanga, ou ses stratèges, craignent que le moment soit propice aujourd’hui pour Luzobo Bambi de consommer froid sa revanche. En attendant que la justice se prononce, il fallait déclencher l’arme politique. C’est ce qui se fait. C’est à cela que certains médias sont engagés. Comment s’en douter bisque, dans tous les médias à la réputation mondiale, on commette la faute professionnelle propre aux débutants dans le métier, en remplaçant les faits par les commentaires. Que cela arrive dans un journal d’opinion, on peut comprendre. Mais lorsqu’il s’agit d’une agence de presse sensée donné des informations brutes, on ne peut s’empêcher d’aller à la recherche de la cause cachée. 

Il y a eu quatre gouverneurs de province, tout le commentaire a été centré sur celui du Katanga. Avant même d’analyser les faits qui lui sont reprochés, on y a vu un règlement des comptes. Ce qui veut dire que, le verdict de la justice, quelles que soient les preuves qui pourront être présentées, (au cas où Katumbi serait réellement accusé) plus personne n’y croira. 

Dans le cas où, le gouverneur du Katanga ne figurerait pas sur la plainte officielle, l’opinion dira sans doute que c’est à cause du tollé général soulevé par cette affaire, que les adversaires politiques de Moïse Katumbi auraient reculé. Dans un cas comme dans l’autre, c’est Joseph Kabila qui serait perdant. Car, on le présentera, dans le premier cas, comme revanchard, dans le second cas, comme celui qui a reculé devant la vérité des faits. Le souhait des auteurs de cette stratégie c’est que Joseph Kabiba et ses stratèges se taisent comme toujours. Mais c’est raté. 

Un coup d’épée dans l’eau 
La liste des personnes accusées par le Conseiller spécial du Chef de l’Etat était étonnante. Quatre gouverneurs sur les Onze que compte le pays, c’est presque la moitié. L’accent qui a été mis sur un seul des quatre, était aussi curieux. Parmi les quatre gouverneurs, deux sont de deux Kasaï, considéré comme fief de l’opposant Etienne Tshisekedi, cela n’est pas gratuit. On comptait sur l’opinion des habitants de ces deux provinces et surtout sur les leaders politiques de ces provinces connus pour machine à rumeur. 

Le gouverneur du Nord-Kivu, au nom des autres gouverneurs, est allé en savoir plus auprès du Chef de l’Etat. Résultat, c’est une grosse surprise. La plainte qui circule serait fausse. Le Chef de l’Etat a demandé aux gouverneurs et à tout le monde, de ne pas se fier à cette rumeur. Le Chef de l’Etat a fait ce commentaire au cours d’une audience qu’il a accordée à la délégation des gouverneurs des provinces et dont le compte-rendu a été fait par le gouverneur Jubien Paluku de la province du Nord-Kivu. Citant le Chef de l’Etat, le chef de l’administration du Nord-Kivu a déclaré: « Il y a une affaire dont on se fait échos sur l’internet au sujet des gouverneurs de province qui auraient été assignés en justice (le Chef de l’Etat précise qu’il parle bien au conditionnel), avant de préciser: Eh bien, en tant qu’homme d’Etat et homme politique, on ne peut pas se fier à des rumeurs ». Et le Chef de l’Etat de conseiller la population congolaise de considérer ce qu’on lui sert aussi bien sur la toile que dans certains médias, comme de la rumeur pure et simple. Et devant ces rumeurs, Joseph Kabiba conseille que l’on se bouche les oreilles. 

Cependant, attention 
Qu’on se comprenne. La plainte de Luzobo Bambi auprès du Pgr, est une vérité. Mais celle qui circule dans les médias, est un faux fabriqué pour le besoin d’anticipation, d’opposer la justice à la politique. Il n’est pas dit que parmi les gouverneurs cités, un seul ne pourra pas figurer sur la plainte réelle. Mais il faut attendre que l’instruction commence et que le nombre exact et l’identité des accusés soient révélés par qui de droit. Sauf si on aurait vraiment envie de se moucher, se sentant morveux. C’est pour dire que ceux qui ont engagé la course avant le gong, n’auront pas toujours la chance de voir la course reprendre. Car, en cas de récidive, le coureur pressé est disqualifié. Ce n’est pas chaque jour que l’on a le démenti de Joseph Kabiba. Il est vrai que la délégation des gouverneurs lui en a donné l’occasion. Mais, on constate que, plus rien ne sera comme avant. Ceux qui ont bâti beur fortune politique et diplomatique sur le bénéfice de « qui ne dit mot consent », doivent changer de politique. La promesse du gouverneur du Katanga de prendre ses responsabilités le moment venu, ressemble bien à une menace en l’air si ce n’est pas de la couardise. 

La Colombe ​

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